(SYLDEF, SYNEB, SYNESEC, SYNEFCT, FENAREC, SYPESCO)
Considérant les mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants ;
14- Considérant que la fonction enseignante ne saurait être un pis-aller ;
Considérant l’amateurisme et la négligence qui ont prévalu dans le traitement du dossier
Considérant l’insouciance de l’État vis-à-vis des enseignants ;
Considérant la non application du procès-verbal du 08 janvier 2017.
DENONCENT :
- Le peu d’intérêt et d’attention frisant le mépris de la part du Gouvernement face aux préoccupations des Syndicats de l’Education ;
- La légèreté et le manque de sincérité de la part du Gouvernement lors de négociations de nos différents préavis de grève ;
- Le refus manifeste du Gouvernement de mettre en œuvre l’Accord du 08 Janvier 2017 ;
- Le non-respect par le Gouvernement de ses propres Engagements.
A l’issu des négociations tenues les 03 et 08 janvier 2017, un accord a été conclu le 08 janvier 2017 certifié par le procès-verbal de conciliation sur l’ensemble des points du préavis déposé le 22 décembre 2016.
Dans ce procès-verbal, il est bien écrit noir sur blanc que :
« L ‘Etat s’engage à donner un statut aux enseignants. Aucun aspect, dont la grille, ne sera occulté lors des travaux de la commission qui sera mise en place à cet effet au plus tard le 31 janvier 2017 ».
Et de poursuivre :
« Les parties ont convenu de la mise en place d’une commission de suivi de l’exécution des différents accords »
Au regard de tout ce qui précède, nous, syndicats Signataires du 15 Octobre 2016, venons par la présente Déclaration, prendre en témoin l’opinion Nationale, internationale et partenaires de l’école malienne, de la volonté affirmée du Gouvernement à violer les textes qui régissent le Dialogue Social dont la loi 87 — 47 / AN-RM Relative à l’exercice du Droit de Grève dans les Services Publics notamment en son article 8 qui stipule que : « Les accords qui interviennent sont applicables sauf stipulation contraire à compter du jour qui suit leur signature par les parties », et de son refus catégorique de mettre en œuvre le Procès- Verbal du 08 Janvier 2017.
Nous tenons à dire et à réaffirmer au Gouvernement que nous avons toujours été ouverts au Dialogue et resterons dans cette dynamique. Nous, Syndicats Signataires du 15 Octobre 2016 n’avons peur ni des intimidations, ni des menaces et pressions de toutes sortes dont nous faisons l’objet de la part du Gouvernement. Nous exigeons l’application immédiate du procès-verbal du 08 janvier 2017. Nous sommes prêts et utiliserons tous les moyens légaux pour la satisfaction totale de nos revendications.
Porte Parole
Yacouba Diallo