Après une grève de 48 heures les 21 et 22 mars derniers, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), a battu le pavé, jeudi dernier. Alors qu’elle multiplie les actions, le dialogue de sourds entre elle et le Gouvernement est au beau fixe. Toujours.
Suite au bras de fer qu’elle a engagé avec le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, Diarra Racky Talla, la CSTM est décidée à faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir gain de cause concernant ses doléances formulées depuis 2014. Mais dans sa lutte, le secrétaire général de la centrale syndicale, Hamadoun Amion Guindo semble être seul. Après une grève peu suivie, son appel à la manifestation générale a été boudé. Ou presque.
A cette marche, l’on n’a pas senti le poids des 18 branches et syndicats et plus de 55 000 membres que revendique la CSTM. Pour la plupart, ce sont les associations de la société civile qui ont battu le pavé contre, disent-elles, la mauvaise gouvernance et la gabegie financière. «La maladie d’IBK ne doit pas paralyser le pays. Elle n’a pas empêché les députés de tenir leurs sessions», a déclaré le secrétaire général de la CSTM.
A ses dires, en mars 2015, le gouvernement, la CSTM et le Conseil National du Patronat du Mali avaient signé un accord portant sur 21 points de revendication sur lesquels, regrette-il, seulement quatre points ont été satisfaits après un an de tractations. D’où l’occasion pour lui de dénoncer la mauvaise foi du gouvernement. Sachant que Hamadoun Amion Guindo a utilisé, toutes les ‘’armes’’ à sa disposition. Il y a lieu de s’interroger sur ses actions à venir. Pour leur défense, les membres de la CSTM menacent de paralyser le pays avec des grèves de plus en plus fréquentes, jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Pour preuve, elle projette de faire deux jours de grève à partir du 3 mai prochain. Sera-t-elle plus suivie?
Mamadou TOGOLA
ce Mr Guindo est très négatif
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