Crise au SYNTADE : Yacouba Katilé compte saisir l’OIT pour trancher l’affaire

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Yacouba Katilé
Yacouba Katilé

Mécontent de l’attitude du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions de travailler avec un militant suspendu, le secrétaire général du Syntade et de l’UNTM, Yacouba Katilé va bientôt saisir l’Organisation internationale de travail (OIT) à travers le BIT pour trancher définitivement la question.

 

La crise née à la suite du 13e congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs des administrations d’Etat (Syntade), le  22 novembre 2018, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. La reconduction de Katilé à la tête du Syntade est fortement contestée par

le camp de Khefing Kanté. Ce dernier accuse le secrétaire général Katilé d’avoir violé les textes et règlements durant le congrès.  Le secrétaire général du Syntade et de l’UNTM pense tout le contraire.

Selon lui, Khefing n’a aucun droit de parler au nom du syndicat, car il a été sanctionné par son bureau jusqu’au niveau du conseil national, une décision entérinée par le congrès du Syntade.

Au cours d’une rencontre, le secrétaire général du Syntade et de l’UNTM n’a pas caché sa colère contre le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Mme Diarra Raky Talla qui a ignoré les actes du congrès et la sanction contre Khefing. Une véritable provocation de la part du ministre, selon  Katilé : “C’est lamentable pour le Mali lorsqu’on est à des hauts niveaux et on ne sait pas ce qu’on veut, on ne sait pas ce qu’on doit faire, c’est vraiment grave. On ne peut pas aller  à un congrès d’un syndicat comme le Syntade.  A la fin de ce congrès, les actes ont été transmis comme ça se doit aux autorités à travers le ministre de tutelle. Malgré ces actes et la sanction d’un militant au niveau du bureau exécutif jusqu’au conseil national et entériné par le congrès du syndicat national, le ministre travaille avec cet élément en qualité de syndicaliste qu’est-ce que ça veut dire ?”

Concernant ces agissements du ministre, le secrétaire général de l’UNTM a déploré que  l’Etat soit toujours dans sa logique de diviser pour mieux régner. “Par contre, cette façon de faire est une réalité d’hier, mais elle n’est pas forcément celle d’aujourd’hui. Les gens ont compris et je pense que ça n’ira pas loin”, a ajouté le Ségal.

Pour Katilé, le syndicat va bientôt saisir qui de droit pour trancher cette affaire, notamment l’Organisation internationale du travail à travers le Bureau international de travail (BIT). Un autre bras de fer pointe à l’horizon entre le gouvernement et les organisations internationales.

Y. Doumbia

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4 COMMENTAIRES

  1. La bataille que vous menez n’est pas facile dans un pays comme le Mali en particulier et en Afrique en général, car les gouvernants monterons sans équivoque beaucoup de coups contre vous et ces coups se donnerons avec la bénédiction de vos collaborateurs directs et c’est ce qui fait plus mal. Être syndicaliste honnête en Afrique et au Mali n’est autre qu’un sacerdoce, car vous êtes constamment harcelé par le pouvoir en vous détournant de vos objectifs, ainsi plusieurs d’entre vous arrivent en fin de course sans résultat concret et probant, regardez autour de vous et vous en trouverez à la tonne et au quintal. Être travailleurs au Mali est un esclavage qui ne dit pas son nom, vous restez taillable et corvéable à merci, sans lendemain, sans espoir si vous ne volez pas, vous ne trichez pas, vous ne construisez rien de consistant même pas une case, c’est dommage et très dommage. Au lieu de corriger de genre d’insuffisance de notre système, le pouvoir joue le cinéma en parlant de lutte contre la corruption, avec des salaires dérisoires comme ceux du Mali, qui peut lutter contre ce fléau de la corruption? Personne, personne, personne et personne, car il s’agit de corruption et de vols en bandes organisées sans témoin, avec ça qui dénonce qui? Personne.

  2. Exactly Bernard. L’on s’en souvient comme si c’était hier. Ce BASSIROU a remué ciel et terre. L’Etat avec GANFOUD et MOUMOUNI ont financé une tournée avec ordre de mission de certains d’entre nous à l’intérieur pour sauter BASSIROU.
    Kôlôn djougou yiri……

  3. KATILÉ, TU AS OUBLIÉ COMMENT TU ES ARRIVÉ À CE POSTE ? CE QUI T’ARRIVE AUJOURD’HUI EST LE MÊME COUP QUE TU AS JOUÉ EN SON TEMPS CONTRE TON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL MOHAMED BASSIROU CAMARA EN COMPLICITÉ AVEC TON DG MOUMOUNI DEMBELE ET TON MINISTRE BADI OULD GANFOUD.
    TU VOIS, DIEU NE DORT PAS ET N’OUBLIE PAS.

    • Ces Ordur€s d’Orduroccidentaux sont souvent derrière tout ces soulèvements qui ne sont souvent que du Pipeauxidentaux!

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