Depuis l’arrivée de la nouvelle directrice, le courant ne passe plus entre la direction du Centre international de conférence de Bamako (Cicb) et les travailleurs. On dénonce non seulement la mauvaise foi de la directrice pour la défense des intérêts des travailleurs, mais aussi son mépris.
Dans notre précédente parution, nous titrions : Colère des travailleurs du Cicb : «Sans nos salaires, il n’y aura pas de sommet Afrique-France». Ce compte rendu de l’assemblée générale des travailleurs du Centre international de conférence de Bamako, tenue en fin décembre 2016, qui met à nu la mauvaise volonté des autorités à payer les 24 mois de salaires, période d’arrêt des activités du Cicb pour raison de rénovation, a retenu l’attention des autorités syndicales du Mali. Notamment, le Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec). Sans détour, le secrétaire général du bureau exécutif national du Snec, Maouloud Ben Kattra, a adressé une correspondance à votre journal. Cela, en soutien à ses militants, travailleurs du Cicb. Dans ledit document, le Snec dénonce «l’acharnement» de la directrice du Centre international de conférence de Bamako contre les travailleurs. «Monsieur le Directeur du journal Le Prétoire, nous avons l’honneur de bien vouloir vous transmettre pour diffusion notre déclaration de soutien aux travailleurs du Centre international de conférence de Bamako face à l’exaction de la directrice», indique ladite correspondance.
Le document précise aussi que «depuis un certain temps, le bureau exécutif du Snec et l’ensemble de ses militants constatent l’acharnement, la désobligeance, le mépris et surtout un comportement zélé d’une dame se croyant investie d’une mission hors paire envers nos militants du Centre international de conférence de Bamako». Partant, le Snec dénonce l’attitude de la Directrice du Cicb et appelle ses militants à se mobiliser pour non seulement obtenir un bon traitement de leur dossier, mais aussi pour barrer la route à «cette impératrice» du 3ème millénaire.
Faut-il le rappeler, la colère du syndicat contre la direction du Cicb fait suite au constat du mépris que la directrice réserve au traitement des salaires des employés pendant la période de cessation des activités du Cicb. C’est-à-dire les 24 mois à venir. Pire, s’insurgent les responsables syndicaux, la nouvelle directrice chante à qui veut l’entendre qu’elle jouit de la confiance du Président de la République. Et qu’elle est intouchable sous son règne. D’autres sources indiquent qu’au regard du trafic d’influence de la directrice, son ministre de tutelle à peur d’elle.
Affaire à suivre
Oumar KONATE