« La grève de 5 jours de l’UNTM a pour conséquence un manque à gagner pour l’économie malienne de 150 milliards de FCFA ». C’est du moins ce qu’estime Modibo Mao Macalou, économiste.
Après cinq jours de grève, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), a reprit ce matin le travail. La grève a été un franc succès, selon certains membres de la Centrale syndicale dans la mesure où tous les syndicats affiliés, voire des non-affilié à l’UNTM l’ont observé. Elle a été une réussite, parce que l’administration d’Etat a été paralysée en ce sens que des corporations non membres de l’UNTM n’ont pu travailler parce que la plus part du personnel d’assistance ont suivi le mot d’ordre de grève. C’est le cas par exemple des Tribunaux qui n’ont pu tenir d’audiences publiques à cause de l’adhésion des secrétaires et greffes de Parquet à la grève.
Côté finances, la grève n’a pas été sans conséquence sur les finances du pays. Modibo Mao Macalou que nous avons joint au téléphone a affirmé qu’une grève générale de l’Union nationale des travailleurs du Mali de 5 jours « paralysera l’économie du pays qui était déjà fragilisée par la crise sécuritaire et sanitaire auxquelles s’ajoutent une crise économique, alimentaire, humanitaire et maintenant politique et sociale ». L’Etat, dira t-il, avait déjà un manque à gagner d’environ 500 milliards FCFA en juin 2020. « Maintenant avec la grève de 5 jours de l’UNTM, le manque à gagner pour l’économie malienne pourrait se situer à150 milliards de FCFA », a estimé l’économiste.
Les autorités de la Transition se doivent de revenir à la raison et entamer de vraies négociations avec l’UNTM pour éviter d’autres hémorragies financières surtout que le projet d’ordonnance de la Loi de finances 2021, adopté en conseil des ministres le mercredi 16 décembre 2020, a évalué le déficit budgétaire en 2021 de 653 milliards F CFA.
Dans ces conditions, Ba N’Daw a l’obligation de faire foi en la raison afin de trouver un terrain d’entente avec l’UNTM. Là également un bras de fer avec les travailleurs serait suicidaire.
A.S.
Sur quelle base cet économiste fait ses calculs quand on sait que tous les chiffres au Mali sont fantaisistes et sans fondement aucun.
Si au bout de 5 jours de grève le Mali perd 150 milliards cela voudrait dire que ces 5 jours aurait pu gonfle l’économie malienne de 150 milliards.
Cela fait 60 ans que l’on travaille au Mali ou plutôt on fait semblant de travailler. Un simple calcul suffirait à démontrer que si 5 jours de travail rapporte 150 milliards, 60 ans de travail ne nous aurait pas classé parmi les derniers pays les plus pauvres au monde.
Je ne suis pas économiste mais je refuse que l’on me raconte du
” Batara-Kan ” et du ” Man-Mana-kan “
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