Le Congrès de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali, la plus grande centrale syndicale du pays, semble condamné à ne pas démarrer et continue d’avoir du plomb dans l’aile. Les nombreux délégués, en provenance des quatre coins du Mali ainsi que des différentes sections syndicales, sont encore réduits à une sieste sans fin sous les arbres du CICB. Hier au crépuscule encore, ils attendaient impatiemment que le Conseil nationale se prononce définitivement sur les désidératas légués par les précédentes assises de la Syntade, la plus importante composante syndicale de la centrale historique du Mali. Il s’agit du litige qui oppose, depuis quelques mois déjà, le secrétaire général sortant, Siaka Diakité, et ses camarades de la Syntade, lesquels pensaient l’avoir déposé par une majorité écrasante des sections syndicales de l’administration. C’était mal apprécié les habilités de leur SG sortant. Quoiqu’il ait lui-même convoqué les assises de sa destitution, il a quand même décidé d’engluer le fonctionnement de la Syntade dans une interminable saga judiciaire – dont toutes les décisions lui ont été malgré tout défavorables. La dernière en date remonte à quelques semaines seulement, avec un recours à la tierce opposition examiné puis rejetée par les tribunaux à son détriment.
Tous les signaux semblent indiquer, en définitive, un congrès de l’UNTM sans Siaka Diakité comme délégué de la Syntade, mais comme participant es qualité secrétaire général sortant de la centrale syndicale mère. C’était sans compter avec le génie destructeur de celui qui compte à son actif plus de 17 années de règne sur la scène syndicale du pays. Jeudi, en effet, Siaka Diakité, président du Conseil d’administration d’un nombre incalculable de structures étatiques, a sorti encore l’ultime artillerie. Il a érigé un nouveau mur de blocage ayant consisté à convoquer un congrès parallèle de la Syntade à la veille de celui de l’UNTM. L’occasion pour lui d’impulsant Mme Sidibé Dédéou de l’INPS, l’épouse du Général Bébel, comme secrétaire générale et de se tailler lui-même le poste de secrétaire administratif au sein du bureau.
De quoi créé une confusion énorme au 12ème au congrès de l’UNTM où le Conseil national éprouve de la peine à le départager d’avec les partisans de Katilé, bien que la justice, elle, ait déjà tranché en faveur du second. Se dirige-t-on vers un éclatement ou un ajournement sine die des assises – dont la convocation n’a du reste jamais agréé Siaka ?
A. KEITA
“Congres de l’UNTM: Siaka Diakité érige un mur de blocage”.Le journaliste A.Keita du journal le “temoin”par ce titre,rappelle que lhistoire est TETUE en ce qui concerne les”truquages” de nombreux responsables syndicaux avant et pendant les congres depuis 1970!N’ayons pas honte de le dire,le syndicalisme,auMali,a cesse d’etre un instrument de defense des interets des travailleurs.Il est actuellement un “BOULOT”!Cela est d’autant vrai que meme des”retraites” sont “elus”responsables syndicaux pour defendre des travailleurs en activite!Quel abberation syndicale?Comment un retraite peut defendre un travailleur en activite?C’est clair,la corruption est passee par la!Comme quoi le president en “decretant 2014”,annee delutte contre la corruption risque de le faire durant les 5 annees de son mandat! EN effet ce n’est pas uniquement les responsables[ politiques et administratifs] qui sont corrompus mais aussi ceux qui ont comme mission citoyenne d’eduquer les travailleurs et de revendiquer leurs droits legitimes aupres des autorites!Les differents pouvoirs de 1968 2014 pour affaiblir le mouvement syndical ont divises les syndicats,accepte de prolonger la retraite de certains responsables qui deviennent leurs complices!Un pouvoir qui accepte de corrompre ses responsables syndicaux peut il lutter contre la corruption?Parlons “VRAI”,le changement au Mali est un “CANULAR” politique!!
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