Conférence de presse sur la situation du pays : Les leaders de la CSTM voient rouge

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Ils étaient le jeudi 17 novembre face aux hommes de media venus pour les écouter. Sous la conduite du secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali Hammadoun H Guindo, les responsables ont brossé la situation socio-politique du pays.

Les conférenciers ne sont pas allés par mille chemins pour dénoncer avec véhémence certains types de comportement des gouvernants de notre pays. Ils soutiennent que les élections générales de 2012 risquent de ne pas se tenir ou se tiendront dans un cafouillage, une pagaille  générale. Une situation qui arrangera à coup sûr les plus hautes autorités du pays et leur Chef Amadou Toumani TOURE. Entre autres raisons avancées par les syndicalistes, il y a insécurité  au nord/ Mali aggravée par le retour des maliens touaregs de la Libye avec leurs armes, la vie chère, la situation économique précaire des maliens.   

Le Secré Gé et ses camarades n’ont pas raté l’occasion pour fustiger également la violation des libertés  syndicales, l’Assurance Maladie Obligatoire surtout.   

En effet, la liberté syndicale est quotidiennement  et dangereusement foulée aux pieds au Mali. Des employeurs jusqu’à ce jour refusent  la mise en place de bureaux syndicaux dans leurs entreprises. Les sociétés minières occupent la tête du peloton, avec des travailleurs licenciés, ou mis à pieds notamment à Loulou, Morila et Sadiola. De tels actes visent à intimider les éventuels employés qui s’aventureront sur le terrain syndical.

 Le cas de la Police  nationale a été également évoqué. Siméon KEÏTA secrétaire général dudit syndicat a souligné que nombreux sont leurs camarades,  qui ont été mutés récemment. Ce qui est une entrave à la liberté syndicale, et condamné par les textes législatifs et réglementaires. M. Keïta va plus loin en affirmant qu’ils risquent d’être exclus des effectifs de la Police. Car des actions en justice pourront être exercices contre eux.   
   
En ce qui concerne  l’AMO,  le principal conférencier a regretté amèrement le fait que des prélèvements continuent de se faire sur les salaires des agents de l’Etat,  qui ne veulent pas. Et cela malgré les instructions du ministre du Développement Social Cissé. A la COSES, à travers Adama Traoré premier responsable de dire, qu’ils avaient  arrêté le travail contre l’AMO depuis le 9 novembre, tant qu’il n’est pas mis  fin la soustraction frauduleuse sur leurs gains. «C’est une escroquerie d’Etat qui ne dit pas son nom»  ‘le secrétaire administratif de la COSES.
Oumar TRAORE

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