Le personnel de l’Aéroport Bamako-Sénou, toutes tendances confondues, à savoir le comité Untm et celui du Cstm, a animé une conférence de presse, le mercredi 7 août 2013 dans la salle d’embarquement de l’Aéroport Bamako-Sénou.
Par cette conférence de presse, le personnel est monté au créneau pour protester et dénoncer les agitations de l’actuel ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré, à travers sa récente lettre adressée à Christian Rognone, président Directeur Général de SEGAP, mandataire du Groupement SEGAP /Egis, relative au projet de mise en concession de l’Aéroport international de Bamako-Sénou.
Aux dires de Malick Sy, secrétaire général du comité Untm de l’Aéroport Bamako-Sénou, le 10 janvier 2013, le ministre des Transports, lors de sa visite de contact avec le personnel dans la salle de réunion des Aéroports du Mali Bamako-Sénou, a affirmé haut et fort que le Gouvernement de transition a pour mission, la récupération des zones occupées et l’organisation des élections. Et qu’il n’est pas question et n’en sera jamais de sa part de parler de la mise concession de notre principal Aéroport de la capitale. A l’en croire, le ministre Koumaré a même insisté devant le personnel en disant que le Mali est un Etat souverain et «nul ne peut nous imposer quoi que se soit». Aussi, qu’il s’opposerait à toute forme de privatisation de l’Aéroport international de Bamako-Sénou.
Pour le secrétaire général, a l’analyse de sa correspondance N°0884-MET/SG du 18/07/13, ils veulent savoir quelle est la valeur de la parole d’honneur de l’officier supérieur Koumaré. Il estime qu’une telle décision doit être prise par un gouvernement légitimement élu par le peuple malien. Aujourd’hui, dit-il, l’actuel Gouvernement de transition est en fin de mission. De ce fait, il est inopportun de la part d’un gouvernement de transition de s’aventurer dans une mission qui ne lui est pas dévolue, car tout dossier qui peut attendre une année, peut attendre deux mois, surtout qu’aucune urgence n’est signalée concernant ce dossier. C’est pourquoi, le personnel invite le ministre Koumaré a privilégier les intérêts supérieurs de la Nation en renonçant à sa politique de privatisation de l’Aéroport Bamako-Sénou.
Selon Amadou Dansogo, la manière dont le ministre est en train de précipiter ce dossier, démontre carrément qu’il agit pour des intérêts inavoués. «Vu qu’il n’a jamais voulu nommé un PDG à l’Aéroports du Mali en envoyant que des intérimaires, ne sommes-nous pas en droit de croire que tout a été planifié par le ministre pour donner en concession l’Aéroport de Bamako-Sénou.
Pour le personnel, l’Aéroport Bamako-Sénou ne souffre d’aucun problème de gestion, avec un chiffre d’affaire respectable d’année en année. L’aéroport du Bamako Sénou est règle en matière de paiement des impôts et à cette performance, s’ajoute l’expertise malienne.
Le personnel invite donc les décideurs politiques à agir, car cette entreprise est la seule entreprise malienne viable pour le pays.
Seyni TOURE
Dormez tranquille cette concession sera annulée.
C etait le s andale d adieu de ATT et de son clan au mali.
Meme le dernier ees clown n acceptera cette concession..
Meme s il y aura concession ce ne serait jamais a ce prix ni a cette condition.
Alpha en partant a jette notre autorail dans les mains des canadiens et ATT en allant jette aussi l aeroport dans les mains des canadiens alors que la 1ere concession aux canadiens n a été qu un fiasco.
Restez mobiliser mais jamais notre aéroport ne sera donné comme l a souhaité att.
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