Le procureur de la commune II est interpellé à se saisir du dossier Opam, car finalement, ce sont des milliards de l’argent public qui sont dilapidés entre le PDG et son syndicat. Le commissaire à la Sécurité Alimentaire continue de faire la sourde oreille en laissant le pdg transformer cette grande structure publique en structure privée.
Après notre article de la semaine passée intitulé, feuilleton Opam, le DGA se tape un téléphone à 500 000Fcfa, et le PDG dans le viseur du pole Economique, les responsables ont tenu une grande assemblée en cachette au sein de la structure. Objectif mettre en garde le personnel par rapport aux révélations fracassantes de La sirène. Une chose est sure, les informations données par votre hebdo ne souffre d’aucune ambigüité, car elles sont claires : la sirène n’invente rien et son seul crédo est de lutter contre l’injustice, et surtout la mauvaise utilisation du denier public. Or, c’est ce qui semble être aujourd’hui le quotidien de l’Opam, sinon comment comprendre certains faits qui se passent aujourd’hui à l’OPAM. Ces faits qui dépassent aujourd’hui l’entendement sont l’œuvre aujourd’hui d’une bande déguisée
Complicité opam- syndicats, un dossier qui interpelle le procureur de la C II
Dans aucun texte et contrat plan de l’Opam, il n’est écrit de donner ou partager de l’argent aux syndicats. Alors, le pdg, le spécialiste du pool économique s’est basé sur quoi pour faire ce partage de gâteau, pardon d’argent. Le PDG, Salifou B Diarra, dans le seul but de pouvoir gérer ses manœuvres sans que le syndicat ne pipe mot, signa un acte de non- agression. La nouvelle forme de dilapidation de fonds publics a été faite sous forme de « primes de campagne » attribuées de façon discriminatoire à certains agents en complicité avec le « contesté Secrétaire Général du comité STM OPAM, Monsieur Bakary Soufountera, non moins Gestionnaire de la mutuelle de l’OPAM. Ce dernier également est pointé du doigt par certains pour sa gestion abusive, opaque et unilatérale par les directeurs généraux qui se sont succédés au sein de l’OPAM depuis 20 ans
Ces « faits avérés de détournement et de dilapidations des ressources publiques » effectués par la Direction Générale de l’OPAM portent sur l’octroi discriminatoire de divers primes dont le montant total s’élèverait annuellement à environ 90 000 000 (Quatre vint dix million de Francs CFA), en violation des dispositions légales et règlementaires régissant les missions assignées à l’OPAM par l’Etat du Mali, tel que indiquées respectivement dans les documents stratégiques comme le contrat Plan N° 11 Etat/OPAM régissant les rapports entre l’Etat et l’OPAM, l’accord d’Etablissement de l’OPAM en date du 12/01/2011 régissant les rapports entre la Direction Générale et le personnel et le manuel de procédures internes (administrative, financière et comptable) de l’OPAM. Ces primes abusivement et indument distribuées sans fondement juridique par la Direction Générale de l’OPAM ont porté essentiellement sur « les primes de campagne 2015 » dont les modalités d’attribution sont clairement indiquées dans les « documents stratégiques » ci dessus.
A égard, il est utile de signaler que le « Contrat plan Etat/OPAM », fixe annuellement le niveau prévisionnel de la « prime de campagne » en fonction des achats prévisionnels du Stock National de sécurité (35 000T) au taux indicatif de 1000 f CFA/Tomme soit au total 35 000 000 F CFA (Trente Cinq Millions de FCFA) y compris les charges salariales.
Dans la mise en œuvre de cette disposition, le taux prévisionnel de 1000 F CFA /T devrait s’appliquer au niveau réel des achats de stocks de la campagne 2014/15 dont la quantité n’a pas atteint les 20 000 tonnes. Dans ces conditions, le montant de la prime de campagne en cours devrait être fixé au total 20 000 000 F CFA (Vingt Millions de F CFA) y compris les charges salariales. Mais au lieu d’octroyer les 20 000 000 F CFA (Vingt Millions de F CFA) y compris les charges salariales, à qui de droit, ces primes seraient abusivement élargies sans fondement, jusqu’à concurrence de 50 000 000 Millions de F CFA y compris les charges salariales soit un taux de dépassement de 17,5%.
Par ailleurs, l’Accord d’Etablissement de l’OPAM fixant les conditions d’attribution de l’ensemble des primes dument octroyées aux agents de l’OPAM ( bilan, budget et campagne) indique, qu’«Aucun agent de l’OPAM ne peut percevoir plus d’une seule prime au cours d’un exercice». Mais, en violation de cette disposition, la Direction Générale a octroyé complaisamment à certains agents et syndicalistes véreux à leurs ardeurs des « primes de complaisances », cela au gré et bon vouloir du Président Directeur Général et surtout en fonction du bord syndicale du travailleur (CSTM/OPAM), cela en violation de toutes les dispositions légales et règlementaires régissant les activités financières et comptable de l’OPAM et des droits et liberté syndicales consacrés dans le code du travail en République du Mali.
A suivre !!!
A.D