Commémoration du 1er mai au Mali : Yacouba Katilé s’insurge contre la mise à l’écart des syndicalistes dans les consultations

0

Dans le cadre de la commémoration de la fête du travail, l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a organisé, le mercredi 1er mai, un défilé sur le Boulevard de l’indépendance. C’était sous l’égide du secrétaire général du ministère du Travail, Yaya  Gologo.

La célébration de la journée du travail est une occasion pour les travailleurs de l’Untm de rendre un hommage aux hommes et aux femmes du Mali, toutes catégories de travailleurs, sans distinction, qui se sont battus pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé, a montré son écœurement face au traitement des syndicalistes par les autorités du pays. Il se dit être insatisfait des conditions de vie des travailleurs qui, comme en 2108, restent dérisoires malgré le récent accord et des mesures tendant à infléchir la courbe de la cherté de vie. Yacouba Katilé n’a pas apprécié la mise à l’écart des syndicalistes dans les consultations sur les destinées du Mali.

Le secrétaire général de l’Untm a indiqué que la centrale historique des travailleurs du Mali s’intéressera très prochainement à l’éradication de certaines iniquités, inégalités entre citoyens maliens, entre travailleurs maliens. Il s’élève contre le fait que certains doivent avoir un minimum de 15 ans de service pour avoir le droit à la pension, tandis que d’autres en ont droit à seulement dix ans dans une certaine activité. Ce qui leur apporte cependant d’autres avantages énormes, a-t-il expliqué.

Yacouba Katilé n’a pas manqué d’inviter les structures syndicales de l’INPS et de la Caisse nationale de sécurité sociale à jouer tout leur rôle vis-à-vis de leur hiérarchie syndicale. Car, selon lui, leur existence dépend de la stabilité de leur outil de travail.

Pour terminer, il a ajouté qu’«en ce jour du 1er mai, l’Untm déplore que notre pays se meure à petit feu sous l’étreinte conjuguée des incapacités politiques, la recrudescence de l’insécurité et le règne des injustices sociales».  

Pour sa part, le secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction publique, Yaya Gologo, a affirmé que la liberté syndicale et l’exercice de ces droits sont des réalités bien ancrées dans le droit positif et dans les relations des travailleurs du Mali. Il a terminé par souhaiter une bonne fête de travail à tous les travailleurs du Mali.  

Fatim B. Tounkara

Source : Le Wagadu

Commentaires via Facebook :