La conférence- débats a enregistré, en outre du secrétaire général de la CDTM, la présence du représentant du ministère du travail, Hamadoun Ibrahim Maiga, de celui de la Solidarité, Amadou Diallo, du secrétaire général de la CSTM, Amadoun Amion Guingo et du secrétaire général de la CTM Mme Kamaté Kadiatou Touré. Dans son discours de bienvenu, le secrétaire général de la CDTM Mme Sidibé Dédeou Ousmane dira que cette conférence est plus qu’évocateur car la prise en prise en charge des travailleurs du secteur informel dans la sécurité sociale est une préoccupation majeure des plus hautes autorités du pays. Selon elle, le secteur informel est pourvoyeur de plus de 65% d’emplois au Mali. « Cette masse importante des travailleurs ignore tous des régimes de la protection sociale. La protection sociale est de plus en plus considérée comme un moyen essentiel de faire reculer la pauvreté dans les pays à faible revenu comme le nôtre », a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter que la notion de protection sociale englobe l’ensemble des mécanismes relatifs à : la sécurité sociale, l’action sociale et l’aide sociale : « Elle vise à assurer un minimum de bien être aux individus en luttant efficacement contre la pauvreté, l’exclusion sociale, les discriminations, les risques de la vie et les chocs exogènes. De plus en plus, cet outil de solidarité reste perçu des autorités comme un des éléments clefs qui se situe au cœur des stratégies d’une croissance pro-pauvres. La protection sociale demeure un moyen sûr de réduire la vulnérabilité économique, sociale, alimentaire/nutritionnelle et d’autres stress ». Ce qui lui permet, note le secrétaire général de la CDTM, de revêtir la forme d’une voie de promotion de la productivité des ménages par l’augmentation de leur capacité d’achat des intrants et de faire face aux exigences de santé, de scolarisation et d’entretien décent de leurs progénitures. « L’accomplissement correct de cette attente permettra de briser le cycle vicieux intergénérationnel de la pauvreté et de la précarité grâce au développement du capital humain », a –t-elle conclu. Pour sa part, le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo a indiqué que cette initiative de la CDTM prouve qu’elle a une vision du développement du Mali.
Madiassa Kaba Diakité
