Comité syndical securicom affilie a la CSTM : Du syndicalisme à la violence

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Les membres du nouveau bureau syndical et les responsables du groupe securicom

Battu sur le plan légal, le comité syndical Securicom affilié à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) est en train de virer dans la violence. Ces syndicalistes menacent avec les armes blanches tous les agents qui refusent de suivre leur mouvement, a-t-on appris de sources proches du dossier.

 

 

 

Depuis un certain temps, confie un responsable du Groupe Securicom, le nouveau comité syndical affilié à la Cstm tente d’entrainer la direction dans un bras de fer. Mais elle  a toujours refusé cela. Après l’échec  de leurs manœuvres dilatoires voulant faire croire au public que leur mutation a un lien avec la mise en place d’un comité syndical, ces syndicalistes avaient déposé un préavis de grève de 72 heures à compter du 12 mars 2014 au motif que 13 de leurs camarades ont été licenciés, indique la même source.

 

 

 

Cette grève a été dissuadée grâce à l’intervention de la direction régionale du travail du District de Bamako. En effet, elle a organisé une rencontre entre les employés et la direction le 10 mars qui a abouti à la levée du mot d’ordre de grève et à l’ouverture d’un dialogue entre les deux parties autour de certains points. Il s’agissait de la réception du comité syndical de la sûreté aéroportuaire par la direction ; l’annulation de la menace de licenciement qui pesait sur certains agents ; le paiement de salaire des agents qui avaient vu leurs soldes suspendues.

 

 

Malheureusement, à la suite de leur rencontre à la direction de la société le 13 mars, les travailleurs n’ont, semble-t-il, pas eu satisfaction. Car le point auquel ils tenaient,   l’annulation de la menace de licenciement qui pesait sur certains agents,  n’a pas été satisfait.

 

 

 

Indignés par cette situation, les responsables du comité syndical ont décidé d’appliquer leur préavis de grève. Mais, la plupart de leurs camarades se sont désolidarisés du mouvement. Bouleversé par cela,  la méthode choisie par le comité a été la violence. Selon les informations qui nous sont parvenues, certains responsables dudit comité s’adonnent à des actes de violence. Tous les agents Securicom, qui refusent de suivre le mouvement sont automatiquement menacés avec les gourdins, machettes et couteaux.

 

 

 

Selon les sources proches de l’affaire, la journée du vendredi 14 mars a été mise à profit par les agents du présent comité qui refusent d’occuper leurs postes d’affection de faire le round des services sécurisés par les employés de Securicom. Arrivés sur place, tout agent qu’ils voyaient en poste était pris pour cible. Sous la menace des limiers  du comité, les agents qui ne faisaient que leur travail étaient déshabillés et chassés de leurs lieux de garde. Tout cela, pour saboter et ternir l’image de Securicom. Soulignons que là encore, indique notre interlocuteur, ils ont échoué. Car à chaque fois qu’un cas pareil était signalé à la Direction  par les victimes, les mesures draconiennes étaient prises pour remédier le problème.

Après cette énième défaite du comité syndical, à quel scénario va-t-on assister demain ?

 

 

Affaire à suivre

 

 

Oumar KONATE

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3 COMMENTAIRES

  1. grève cet matin au Groupe Securicom.
    Les travailleurs montrent les copies et factures de prestations

  2. Monsieur le journaliste avant d’écrire toutes choses, il Vérifier ce que tu avance. Tout ce que la direction vous raconte est faut et archive faut. Et la grève a été suivi par près de 800 élément de securicom ils ont fait fait des recrutements n’importe comment et sans formation…. Ce qui est des négociations l’inspection du travail à fait une médiation en présence de 5 conseille de Mamadou sidibe kamadou et son avocat et un engagement a été établi par les deux parties. Kamadou devait reconnaître le bureau syndical, annule les licenciements et restaurer les salaires. Il a refuser de recevoir le bureau et a envoyé une lettre de licenciement à l’inspection du travail. Le directeur régional de l’inspection du travail l’a convoqué il a refuser de venir. L’inspection du travail après leur enquête et après avoir écouter toutes les parties à refuse le licenciement sans motif valable.
    Avant d’écrire n’importe quoi fait ton boulot de journaliste…. On sait tous et kamadou lui même le dit il a l’argent et il peut avoir tout le monde sans sa poche , il a des relations il gagne partout c son slogan. Nous croyons en la justice malienne …… Tôt ou tard justice sera rendu…… En plus il n’a même pas honte de mentir sur les jeunes les traitants de voleur…… Honte et lui et tout ce qui le suive. Savez combien la minusma paie comme salaire à un agent plus de 400000 CFA et le salaire le plus élevé a securicom protect est 58000 et 48000 pour les nouveaux recru ….personne n’agresse personne dans tous les cas la police est la pour maintenir l’ordre en cas de violences nous sommes dans un pays de droit et les agents ne réclament que leur droit. ……
    Inchallah la vérité triomphera …….. Tu n’es pas professionnelle Mr le journaliste…..

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