CIT 2016 à Genève à Le Mali prend activement part aux travaux

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Une forte délégation malienne conduite par le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a pris à la Conférence internationale du travail (CIT) à Genève du 30 mai au 10 juin derniers.

Chaque année, la délégation du Mali participe à la Conférence internationale du travail (CIT) à Genève. La CIT est l’organe décisionnel le plus élevé de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cette année, elle a réuni du 30 mai au 10 juin 2016 les délégations des 187 Etats membres de l’Organisation.

Sous la conduite de Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM, la délégation malienne était composée de Harouna Djiguiba (UNTM), Hamadoun Kébé (CSTM) et Soumana Kalapo (CSTM).

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cet important rendez-vous du monde du travail. Il s’agissait notamment des questions inscrites d’office, la présentation du rapport de la présidente du conseil d’administration et le rapport du directeur général de l’Organisation, des informations et rapport sur l’application des conventions et recommandations.

Les participants ont échangé sur plusieurs thèmes parmi lesquels on peut retenir la problématique du travail décent dans les chaines d’approvisionnement mondiales, le travail décent au service de la paix, de la sécurité et de la résilience aux catastrophes (transition de la guerre à la paix), l’évaluation de l’impact de la Déclaration de l’Organisation sur la justice sociale pour une mondialisation équitable.

La délégation malienne conduite par Yacouba Katilé a activement pris part aux travaux de commissions et en marge du cérémonial a apporté son soutien à leurs camarades de Central Unica Dos Trabalhadores (CUT/Brésil).

Maliki Diallo

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2 COMMENTAIRES

  1. Tant que le syndicalisme n’est pas reconnu au Mali comme légal, il n’y aura de marche de l’avant. Les employeurs ont tous les moyens pour entraver l’élan syndical, usant de leur pouvoir de mis à pied conservatoire des syndicalistes et le gouvernement malien souscrit à des comportements pareil, en France on grève pour un retrait de texte de loi, mais au Mali les syndicalistes ont chaud pour avoir parlé de l’application de la convention collective ou du code minier, ou du code du travail.
    Presque toutes les familles maliennes mettent en garde leur enfant de participer au mouvement syndical. Tout va mal dans la mine d’or de Nampala( région de Sikasso) pire que le temps colonial.

  2. Dans le harcèlement psychologique, les comportements en cause sont multiples, insidieux et habituellement liés à des agressions cachées.
    Il peut se manifester de différentes façons, par exemple:
    1. Intimidation et menaces
    L’intimidation est une action violente qui consiste à faire peur à l’autre en haussant le ton, en dépréciant son travail, en le menaçant de manière détournée ou voilée, en exerçant sur l’autre des pressions indues pour parvenir à ses fins.
    2. Déstabilisation
    Se moquer de ses convictions, de ses goûts, de ses choix politiques, de ses points faibles, faire des allusions désobligeantes sans jamais les expliciter, mettre en doute les capacités de jugement et de décision.
    3. Isoler la personne
    Ne plus lui adresser la parole en public, ne plus lui parler du tout, nier sa présence, l’éloigner, le priver des moyens de communications, empêcher les autres de lui adresser la parole.
    4. Empêcher la personne de s’exprimer
    L’interrompre sans cesse, lui interdire de parler aux autres, la priver de toute possibilité de s’exprimer.
    5. Discréditer la personne
    Ne plus lui donner de tâches à accomplir, l’obliger à réaliser des actions dévalorisantes, absurdes ou inférieures à ses compétences, simuler des fautes professionnelles, la dénigrer devant les autres.
    6. Déconsidérer la personne
    Répandre des rumeurs à son égard, la ridiculiser, l’humilier, mettre en cause ses convictions ou sa vie privée, l’injurier ou la harceler sexuellement.
    7. Incivilité à caractère vexatoire
    L’incivilité est une action violente qui consiste à faire sentir à l’autre personne qu’elle ne vaut rien. Il s’agit d’attitudes faisant voir que l’on a peu de considération pour elle, qu’on la critique et s’en méfie. Un préjugé défavorable influence l’opinion que l’on a de cette personne et nos commentaires à son sujet qui peuvent être blessants, notamment lorsqu’ils sont connus son entourage et qu’elle en ressent les contrecoups.
    8. Abus de pouvoir
    L’abus de pouvoir est une forme de harcèlement qui consiste à s’attaquer directement aux conditions de travail de l’employé en lui retirant son autonomie. On se sert de son pouvoir pour contester systématiquement toutes ses décisions ; pour lui retirer ses moyens et ses outils de travail; pour lui attribuer des tâches humiliantes ou contre son gré ; pour l’isoler, l’empêcher de se réaliser dans son travail ; pour lui attribuer des tâches incompatibles avec sa santé. On la pousse à la faute pour la prendre en défaut afin de la discréditer.
    9. Exigences administratives excessives
    Un gestionnaire utilise le pouvoir de donner des mandats sous la forme qu’il juge appropriée et d’en fixer les délais de réalisation en fonction de ses priorités. Il peut établir les règles pour la gestion du personnel ou pour l’encadrement d’un employé. Un gestionnaire compétent, agissant avec bon sens, doit s’efforcer de donner des objectifs clairs et constants, de fixer des délais raisonnables pour la livraison des mandats et de considérer la réalité de façon à réaliser au mieux les objectifs de son organisation en fonction des circonstances. Utiliser ce pouvoir en d’autres circonstances ou pour des objectifs personnels peut être qualifié d’exigences administratives excessives.
    10. Intrusion excessive dans le travail
    Bien qu’il soit légitime au dirigeant de donner ses orientations et de chercher à démontrer une thèse qu’il favorise, il peut apparaître excessif de fait perdre des opportunités à son organisation en n’écoutant pas les avis de son perso

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