Bras de fer Semos Sadiola/Syndicat des travailleurs

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45 engins roulants de l’entreprise saisis par les huissiers

 

Un bras de fer existe entre Semos Sadiola et le syndicat de cette entreprise par rapport au licenciement de 11 personnes pour motif d’une grève de 72 heures en 2011. L’entreprise minière Semos, une filiale d’Anglogold Ashanty au Mali, avait été condamnée sous astreinte depuis le 23 décembre 2013 pour réintégrer les onze syndicalistes. Les jugements à tous les niveaux avaient décidé que ces responsables syndicaux licenciés devaient reprendre service. Toute chose que Semons Sadiola a refusé.

 

C’est pourquoi, le mardi dernier  l’entreprise  Semos de Sadiola, une filiale d’Anglogold Ashanty au Mali a été envahie par des huissiers et des gendarmes par rapport à la saisie d’un certain nombre d’engins roulants pour venir en compensation de la somme annoncée pour paiement aux travailleurs licenciés. Dans la foulée,  il a y a eu 45 d’engins roulants qui avaient été répertoriés et saisis par les huissiers. Ces engins sont à la disposition du tribunal. Et dans un délai de deux mois, si l’entreprise  ne s’exécute pas, les huissiers seront obligés de procéder à la vente aux enchères de ces engins. Si cela ne suffisait pas pour couvrir le montant demandé, d’autres saisis pourront suivre.

 

Le Secrétaire général du Comité syndical Semos Sadiola, Gaïdo Sissoko, faisant partie des concernés, affirme que la Fédération nationale des mines et de l’énergie avait déclenché une grève de 72 heures en 2011. C’est suite à cette grève que sur 14 personnes suspendues, 11 personnes  avaient été licenciées par l’entreprise.  Selon lui, le processus avait été enclenché depuis janvier 2013 par rapport à la réintégration.  C’est ainsi que l’Inspecteur n’a pas autorisé le licenciement des travailleurs conformément aux articles 263 et 277 du Code de travail.

 

Mais, malgré cette décision, dit-il,  l’entreprise n’a pas voulu obtempérer. «Nous avons fait recours au Tribunal de la première instance qui a fait un jugement et qui a autorisé la réintégration sous astreinte de 2 millions par jour de retard et par personne. Malgré cette décision, l’entreprise n’a pas voulu obtempérée encore. Elle a fait appel au niveau de la Cour d’appel de Kayes, qui a confirmé le premier jugement en toutes ses dispositions et a maintenu la réintégration sous astreinte de 2 millions par jour de retard. C’était du 23 décembre au 17 avril 2014. Aujourd’hui, le tribunal a continué à la liquidation de l’astreinte qui s’élève à 2 milliards 398 millions que l’entreprise a été sommée de payer. Mais, elle a refusé et les huissiers avaient été informés de la situation.

 

«Nous leur avons donné le document pour qu’ils puissent aller chercher l’argent au niveau de la Semos. C’est pourquoi l’entreprise a été envahie  par des huissiers et des gendarmes par rapport à la saisie d’un certain nombre d’engins roulants pour venir en compensation», a expliqué le Secrétaire général, Gaïdo Sissoko.

Diango COULIBALY

 

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5 COMMENTAIRES

  1. ipman ne parle de ce que tu ne connais car le journaliste n’a dit que la vérité . C’est toi qui parles sinon ces syndicalistes ont croué la gueule à la SEMOS . Alors escrot tais toi et observes.

  2. DE TOUTE LES FACONS COMME IL YA NA PAS D AUTORITER AU MALI

    SI NON SI LA SEMOS-SA AVAIT MÊME UN MINIMUM DE RESPECT A NOS INTITUTION JUDICIARE ALLAIENT EXECUTER LE JUGEMENT.

    HELAS LE MALI

  3. Mensonge total aucun engin na été saisi. Monsieur le journaliste vient chercher les vrais information à la source.

    • Oui c’est vrai la saisie a bel et bien eu lieu et les dits véhicule dont la garde est assurée par la semos sont a la disposition de la justice pendant un mois avant de procéder a la vente aux en chers.

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