Lors de la commémoration du 1er mai 2014, journée internationale du travail, le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Yacouba Katilé indiquait que son bureau allait déposer un cahier de doléances qui se veut correctif des torts causés aux producteurs des ressources et qui s’articule autour de la révision de la valeur indiciaire, l’augmentation du Smig et bien d’autres. L’Untm peut se réjouir car l’un de ses objectifs vient d’être atteint par l’adoption par les députés du projet de loi portant modification de la loi N°02-053 du 16 décembre 2002 portant statut général des fonctionnaires. Ce projet de loi est initié en vue d’augmenter les indices dans toutes les catégories, dans toutes les classes et de corriger les disparités et les incohérences entre les pas des échelons dans la même classe ou lors du passage d’une classe à une autre.
La loi en question fut adoptée le jeudi 8 mai 2014, dans la salle Modibo Keita de l’Assemblée nationale en séance plénière par la majorité des députés à 122 voix pour zéro contre et zéro abstention. Les travaux étaient présidés par le président de l’hémicycle, Issaka Sidibé en présence du ministre du travail, de la fonction publique et des relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra et de nombreuses autres personnalités.
Selon le rapporteur de la commission du travail, de l’emploi, de la promotion de la femme, de la jeunesse, des sports et de la protection de l’enfant de l’Assemblée nationale, Alhousna Malick Touré, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’un des points de l’accord signé entre le gouvernement et ses partenaires sociaux (Untm) en octobre 2011 et introduit une modification de la grille indiciaire du traitement des fonctionnaires régis par la loi N°02-053 du 16 décembre 2002 portant statut général des fonctionnaires.
Avant d’ajouter que l’adoption de cette loi permettra de corriger les insuffisances de la grille annexée au statut général des fonctionnaires. « A titre d’illustration ces ajustements se traduiront dans le fait par une légère augmentation dont le taux varie de 2,5% à 15% selon le déséquilibre à corriger », a-t-il dit. Et de poursuivre que le seuil de la fonction publique est la catégorie C, l’indice de base de cette catégorie qui était 151 devient 155. A l’en croire, dans la nouvelle grille, l’indice plancher passe de 351 à 360 pour la catégorie A, 244 à 250 pour la catégorie B2 et de 215 à 220 pour la catégorie B1.
Le rapporteur a souligné que les indices plafonds passent respectivement à 920 points pour la catégorie A, 677 pour la catégorie B2, 600 pour la catégorie B1 et 540 pour la catégorie C. « la plus grande innovation de ce projet de loi est que la progression indiciaire devient régulière à l’intérieur de chaque grade, mais le rythme augmente avec l’élévation de grade et de catégorie. Cette hiérarchie des grades vise à dynamiser les carrières et à améliorer la motivation des agents par des perspectives de carrières plus attrayantes, liées au nouveau système d’avancement », a dit le rapporteur de ladite commission.
Quant à la commission défense nationale, de la sécurité et de la protection civile présidée par le fils d’IBK, Karim Keïta, elle a recommandé au gouvernement, la nécessité absolue de toucher les autres couches de fonctionnaires de l’Etat pour plus de justice et d’équité. Après les débats, la loi a finalement été adoptée par 122 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Aguibou Sogodogo
Mais ou es l’effort de M Katile pour cette grille salarial il est venu a l’UNTM pour diviser les travailleurs et rendre UNTM inactif la preuve lors de la fête du 1er Mai c’était de la honte. M katile va s’enrichir mais les travailleurs vont boire du noire.
M
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