Dans une déclaration rendue publique, le 25 janvier 2022, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la première et la plus grande centrale syndicale au Mali, dirigée par Yacouba Katilé, a attiré l’attention des autorités de la transition sur la hausse des prix des denrées alimentaires et non alimentaires effectuée par certains commerçants. A cet effet, l’UNTM demande aux Autorités de la Transition, aux pouvoirs publics compétents de mettre fin à la spéculation, à la fraude et au trafic de tous ordres, pour éviter la spirale de hausse de prix.
«Le Bureau Exécutif de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) se fondant sur des sources nationales et internationales concordantes, dénonce avec véhémence l’insuffisance de conscience patriotique manifeste, comme par le passé par certains commerçants et industriels qui affichent des hausses de prix des denrées alimentaires et non alimentaires ; malgré les efforts d’approvisionnement du marché public par les autorités de la Transition », c’est ce qui ressort de la déclaration de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Dans cette déclaration, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) salue la décision humanitaire et nationaliste issue des discussions entre le Gouvernement et les entreprises SUKALA et N’SUKALA de soutenir la lutte du peuple contre l’embargo illégal et anti-malien décidé par la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine). En outre, l’UNTM demande aux Autorités de la Transition, aux pouvoirs publics compétents de mettre fin à la spéculation, à la fraude et au trafic de tous ordres, pour éviter la spirale de hausse de prix, pour une meilleure stabilité des pouvoirs d’achat du peuple et des travailleurs. « Ces mesures doivent permettre de mettre fin à la hargne de certains compatriotes de s’enrichir sur les malheurs des populations », précise l’UNTM.
Il suffit de faire un tour dans certaines boutiques et dans certains marchés de la capitale malienne (Bamako) pour se rendre compte de la situation dénoncée par l’UNTM. Des produits comme le sucre, le riz, le haricot, l’huile, ont tous connu une augmentation de prix. Pour preuve, le kilo du sucre qui était cédé à 500 FCFA est maintenant à 700 FCFA par endroit.
A.Sogodogo