Le Syndicat National des Banques et Etablissements Financiers a tenu le mardi 5 septembre 2017, à la direction de NSIA, une assemblée générale d’informations de ses militants. Deux points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. Il s’agissait de décider de la suite de la grève de 72 heures dont le mot d’ordre a été suivi de façon unanime ainsi que la demande d’annulation de la décision de licenciement du Secrétaire général du comité syndical de NSIA. Selon le secrétaire générale du SYNABEF, Aguibou Bouaré, son syndicat observe un moment de répit afin de permettre au conseil d’arbitrage de statuer sur la question. « Lorsque le conseil d’arbitrage est convoqué il n’y aura pas de grève, aucune action syndicale ne doit être posée », a-t-il fait savoir.
Dirigée par le secrétaire général du SYNABEF, Aguibou Bouaré, cette assemblée générale a débuté par un moment de recueillement en la mémoire de leur camarade ivoirien Sei Frederic décédé la semaine surpassée en Côte d’Ivoire. Dans un témoignage pathétique, Konrad Toussaint est revenu sur la situation du défunt qui selon lui n’attendait que ses droits après la proposition d’un départ négocié faite par la direction de NSIA. Au dire du Secretaire administratif du comité syndical de NSIA, après une longue attente pour avoir ses droits, son camarade et collègue est tombé malade et il a ensuite été évacué dans son pays où il a perdu la vie.
Après ce temoignage, le secrétaire général du SYNABEF a remercié les militants pour leur engagement et leur détermination. Selon lui, il ne s’agit pas d’une simple solidarité à l’endroit d’un seul agent que ces activité sont menées, mais d’un combat pour la liberté syndical et les droits de l’Homme en un mot. « Ce combat nous le mèneront jusqu’au bout », a-t-il souligné. Il a fait savoir que des instructions formelles ont été données à la direction de NSIA dans le sens de l’annulation pure et simple de la décision de licenciement. « Lorsqu’il y’a violation des droits, des lois, l’Etat se doit de donner des instructions formelles », a-t-il déclaré. Au dire du secrétaire général, cette décision du ministre de la fonction publique comme celle de l’inspection et de la direction nationale du travail est resté sans effet. Concernant la décision de la suite de la grève, le secrétaire générale du SYNABEF, Aguibou Bouaré, a indiqué qu’ils ont toujours inscrit leurs combats dans le cadre de la loi et du droit. De même, il a indiqué que le code du travail prévoit le conseil d’arbitrage qui a un délai de 15 jours pour statuer sur les points de discordes. Aussi, que la décision de cette instance s’impose aux parties lorsque dans un délai de 8 jours aucune des parties ne fait opposition. En ce sens, il dira que c’est juste un moment de répit afin de permettre à cette instance de statuer sur la question. « Lorsque le conseil d’arbitrage est convoqué il n’y aura pas de grève, aucune action syndicale ne doit être posée », a-t-il fait savoir.
Ousmane Baba Dramé