En arrêt de travaille depuis mercredi 22 février, le Syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères n’exclut de transformer le mot d’ordre de grève en illimité. La base va tirer les enseignements des trois jours de grève pour réagir jusqu’à l’aboutissement des point de revendications pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, a indiqué le président de la Commission contrôle du SYLTAE, Alassane Diallo.
L’épidémie de grèves continue dans notre pays. Après, les deux syndicats des magistrats notamment le Syndicat libre de la magistrature et Syndicats libre de la magistrature, le Syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères qui observe une grève de trois jours depuis mercredi 22 février, a annoncé son intention de poursuivre son mouvement en illimité. Selon le président de la Commission contrôle du SYLTAE, Alassane Diallo, sur les 17 points de revendications, le gouvernement n’a pas fait de contreproposition allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs des affaires étrangères. ” Malgré notre volonté manifeste à céder 11 points lors des négociations du 20 et 21 février, les responsables en charge n’ont pas réagi. Ce qui a poussé le syndicat a observé ce mouvement de grève…”. Et d’ajouter que les points de revendications ne sont pas seulement d’ordre financier. Plusieurs points sont d’ordre législatif.
“D’autres grèves ne sont pas exclues. A partir du lundi, nous allons revenir à la base, consultée les travailleurs des affaires étrangères. Notre force est la base. Et elle va tirer les enseignements des trois jours de grève pour réagir jusqu’à l’aboutissement des points de revendications pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Ce combat, nous le ferons sans recule… ”
Bréhima Sogoba
