Le Trésorier général de l’Untm, Aguibou Bouaré, dans un entretien, se penche sur l’état d’évolution des négociations entre la centrale syndicale et le gouvernement. Mieux, il explique les dispositions pratiques envisagées par le bureau de l’Untm en cas d’échec des négociations.
Peut-on connaître les raisons du blocage des négociations entre l’Untm et le gouvernement ?
Pour le moment on ne peut pas parler de blocage dans la mesure où les négociations ont repris. Nous restons sur l’insistance de délai parce que la dernière fois le gouvernement avait sollicité un délai de deux mois et on lui a dit qu’on ne peut donner qu’un délai d’une semaine. Donc, à l’expiration de ce délai, ils nous ont conviés à reprendre les négociations. Pour le moment, nous sommes en pleine négociation et tant que ce n’est pas fini, on ne peut pas parler de blocage. Toutefois, il reste cinq points qui nous paraissent tous déterminants et il nous faut des propositions concrètes de la part du gouvernement.
Lors de la deuxième phase des négociations, le gouvernement a fait des contre-propositions. Que peut-on en retenir ?
Il faut situer tout cela dans son contexte. Depuis six mois on est dans les va-et-vient par la faute du gouvernement. Tantôt ils viennent nous dire que pour le moment ils n’ont rien à donner avec la crise et tout ce qui s’en suit. Donc, il a fallu que nous prenions nos responsabilités pour les amener à faire quelques petites contre-propositions qui ne nous paraissent pas essentielles par rapport aux cinq points. Pour rappel, les points déterminants sont, entre autres: l’augmentation de la valeur de l’indice; la réduction de l’ITS; l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et la réduction du prix de l’électricité. En clair, ce sont les points les plus importants et si le gouvernement veut qu’on sorte de cette situation, il faut qu’il fasse des propositions concrètes sur l’ensemble de ces cinq points.
La reprise des négociations est annoncée pour la semaine prochaine. Que comptez-vous de poser comme actes en cas d’échec ?
En cas d’échec, c’est la même arme que nous avons. Nous savons que l’opinion publique nationale et internationale est témoins. De même, tout le monde sait que se sont des revendications légitimes que nous sommes en train de poser. Notre base est vraiment impatiente par rapport à l’aboutissement de ces revendications. Donc, en cas d’échec c’est au gouvernement de prendre ses responsabilités et nous, nous allons recourir aux armes que la loi nous réserve en matière syndicale, notamment la grève et autres.
Le dimanche dernier le bureau de l’Untm a convoqué une assemblée générale extraordinaire. Quel était l’ordre du jour de cette rencontre ?
L’ordre du jour tournait autour de la reprise des négociations. Parce que c’est le gouvernement qui était à la base de la rupture. Dans un premier temps, il nous avait demandé un délai pour réagir. Et ce délai arrivé, le gouvernement n’a pas fait de propositions. Donc, il s’agissait de discuter cette situation afin de prendre des dispositions pratiques pour faire aboutir l’ensemble des cinq points.
Propos recueillis par Ibrahim M.GUEYE
Si seulement UNTM savait que boubeye seul a détourne plus de quarante millillards !
Nous vous soutenons car nous n’allons pas passer notre vie à attendre parcequ’il n’a toujours rien pour les travailleurs du Mali.
Tout compte fait, vous reussissez à faire passer les cinq points minimun ou vous faites vos bagages. Nous sommes derrière vous quoiqu’il arrive.
En avant UNTM pour le bonheur des pauvres travailleurs.
Nous avons trop souffert depuis le regime de Moussa.
Nous comprennons car ceux qui mangent, ne peuvent pas comprendre la souffrance des travailleurs. Oui, que chacun defende ses interets. Nous sommes bien en democratie
Il faut acculer ces bandes d’incapables, ils n’auront récolté que ce
qu’ils ont semé, la population a trop souffert, il s’agit d’assurer juste le minimum, et pourtant on trouve le moyen d’acheter un nouvel
Avion.
Allez-y en grève illimitée: c’est ce que mérite un pouvoir incompétent gangrené par la plus grande corruption que l’Etat malien ait jamais connu depuis l’Empire du Ouagadougou.
A l’impossible nul n’est tenu! AAH le Mali est piégé par ses propres fils que le Bon Dieu sauve le Mali sinon chaque chose a son temps même s’elle est légitime. TIAW
S il est vrai que chaque chose a son temps, l’achat de l’AVION ne s’imposait pas aujourd’hui o maliens. Merci.
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