Dans sa parution du lundi 2 septembre dernier, 22 Septembre a rendu compte de la conférence de presse du Syndicat National des Travailleurs de l’Administration d’Etat (SYNTADE), tenue le samedi 30 août 2013.
Face à la décision de justice alors objet de ladite rencontre, décision condamnant Siaka Diakité dans l’affaire l’opposant à Yacouba Katilé, votre bi-hebdo avait conclu à la fin de la guéguerre qui pourrissait l’atmosphère au sein de cette organisation. Mais c’était sans compter avec l’opiniâtreté aveugle du premier nommé. Prêt à tout pour conserver un siège qui ne lui sied plus, il voulait s’agripper à un défaut de qualité supposé du jugé des référés ayant tranché l’affaire, pour continuer à faire de la résistance.
Mais, apparemment, c’était peine perdue. En effet, dans la forme, d’une part, il apparaît que le juge des référés a bel et bien compétence pour connaître d’une affaire ayant été formulée pour une action en cessation de troubles; et dans le fond, d’autre part, le sieur Siaka Diakité a tout faux contre des preuves irréfutables, telles que la lettre L N°010/BE Syntade du 24 mai 2013, signée de lui-même et relative aux assises du 12ème congrès ordinaire du Syntade, ainsi qu’aux conclusions qui en sont issues.
C’est pourquoi l’ordonnance des référés N°131 du 03 septembre 2013 le déboute de bout en bout et «en conséquence, ordonne, au nom de la République du Mali, à tous huissiers de justice sur ce requis, de mettre ledit jugement à exécution».
M. G. Touré