Après la mise en place d’un nouveau bureau, les délégués du 5e congrès ordinaire du syndicat autonome des administrateurs civils (Synac) ont émis des doléances qui s’articulent autour d’un statut autonome des administrateurs et une loi d’orientation et de programmation pour l’amélioration des conditions de travail. Les syndicalistes invitent le gouvernement à ouvrir le débat sur ces questions.
Du 5 au 6 janvier 2019, le Syndicat autonome des administrateurs civils (Synac) a tenu, au gouvernorat du district de Bamako, son 5e congrès ordinaire. Etaient au menu des échanges les activités réalisées par le comité exécutif et les défis.
Aux termes des travaux, un nouveau bureau de 25 membres a été mis en place pour diriger le Synac durant les cinq prochaines années. C’est Ousmane Christian Dembélé qui a été élu par le congrès. Il place son mandant sous le signe de la consolidation des acquis.
Déjà, une plateforme revendicative a fait l’objet de débats au cours des travaux de ce 5e congrès ordinaire. Il s’agit, entre autres, du statut autonome des administrateurs et d’une loi d’orientation et de programmation pour l’amélioration des conditions de travail des représentants de l’Etat.
Pour le secrétaire général du Synac, cette proposition permettra d’améliorer les conditions de de travail qui peinent à se réaliser. Il a dénoncé la lenteur concernant l’application des points d’accord des différents procès-verbaux notamment celui du statut particulier des administrateurs civils et des textes octroyant des avantages spécifiques en primes et indemnités aux administrateurs.
Le nouveau cahier de doléances est crucial. Parce qu’il touche, estime-t-il, à l’essentiel des préoccupations actuelles des administrateurs civils.
“Nous sommes ouvert au dialogue. D’ailleurs, l’année 2019 devra être, celle de la poursuite du dialogue social avec les pouvoirs publics ou des efforts doivent être consentis pour respecter les délais de mise en œuvre des points d’accord contenus dans les procès-verbaux de conciliation de juin et juillet 2018. Il s’agit bien attendu les différents cadres de travail pour l’adoption du statut particulier des administrateurs civils et la détermination des taux des primes et indemnités dont l’application devait prendre effet ce mois janvier”, insiste-t-il.
Bréhima Sogoba