Lors de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai, le Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, micro finances et commerces du Mali (Synabef) a publié un communiqué dans lequel il dresse le bilan de l’année 2021-2022 et les défis qu’il a pu relever.
A l’entame de ses propos, le secrétaire général du bureau exécutif du Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, micro finances et commerces du Mali (Synabef) a souhaité une bonne fête du 1er mai 2022 dans un Mali apaisé, réconcilié, prospère, indépendant et souverain. Il a ensuite salué la mémoire des précurseurs du syndicalisme dans notre pays, aux cheminots et l’AOF pour leur combat en faveur du monde du travail, l’amélioration et la dignité de la classe ouvrière, mais surtout contre le colonialisme et pour les indépendances.
Un hommage a été également rendu aux secrétaires généraux de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) pour l’avènement de cette organisation, sa consolidation, malgré les soubresauts et les tentatives de dislocation, mais aussi pour son engagement pour la démocratie, la liberté, la défense de la République et de la souveraineté pleine et entière de notre pays. “Jamais notre pays n’a été autant éprouvé dans son histoire. Le Mali d’aujourd’hui est celui de toutes les crises (terrorisme, crises identitaires, conflits ethniques, crises politiques, esclavagisme, embargo, etc.) Tout cela relève du fait de ses enfants, de la mauvaise gouvernance, des clivages de la société civile, des syndicats et des politiques”, ajoute le communiqué.
Il y est mentionné que le Synabef s’est agrandi avec l’arrivée en masse des entreprises pétrolières. D’abord celles des groupements des entreprises pétrolières, puis des autres stations maliennes (Yaya services, Sotraka, Samayaff, Soyatt…).
Ces adhésions et d’autres en cours qui le renforcent, l’obligent aujourd’hui à aller inévitablement vers une 5e section : la section des entreprises pétrolières. “Les années à venir seront dures pour nos secteurs respectifs avec la digitalisation, les projets d’externalisation, les possibles restructurations de nos entreprises avec leur lot de licenciements. Nous n’avons d’autre choix que de nous unir et d’unir le monde du travail pour éviter les dérives qui pourront y découler. Nul ne se sauvera seul. C’est pourquoi dans les jours à venir, nous organiserons une retraite de 48 h où avec l’ensemble des secrétaires généraux, nous joindrons l’utile à l’agréable pour définir des plans d’actions et recueillir les difficultés que nous rencontrons. Il sera demandé à tous les comités de se présenter avec leur accord d’établissement et les acquis détaillés obtenus pour les travailleurs. Une formation est également prévue à l’endroit de l’ensemble des participants”, souligne le communiqué.
Nonobstant cela, le secrétaire général note qu’ils ont pu relever beaucoup de défis courant 2021. Le chantier est encore grand et les défis nombreux. Ensemble, ils ont mené des combats qu’ils ont gagnés malgré les coups bas, parfois de certains camarades, malgré la puissance financière des adversaires en face, malgré la monopolisation des moyens de communication et des campagnes de dénigrements.
“Nous avons gagné contre les injustices dans nos milieux de travail, nous avons réussi à améliorer les conditions de nos militants avec une valorisation générale des salaires de base, la transposition des acquis de la lutte syndicale menée par l’UNTM, l’augmentation des primes d’ancienneté et la relecture de plusieurs conventions collectives dont d’autres en cours. Nous avons réussi courant 2021-2022 à obtenir le principe de la relecture de la convention collective de commerce qui date de 1956, plus vieille que le Mali indépendant. Le projet est en cours de finalisation. Ce dernier acquis reste historique pour la Synabef et pour l’UNTM”, poursuit le communiqué.
Il est indiqué que les intérimaires recrutés jusqu’au 25 novembre 2021 seront régularisés progressivement par endroits. Le syndicat a également réussi à éviter le licenciement de plusieurs membres convoqués à cet effet à l’inspection du travail. Ceci est à l’actif de la mobilisation et de la loyauté sans faille de l’ensemble des travailleurs.
Ensemble, ils ont obtenu du PMU-Mali la révision des contrats de CDD renouvelable 1 an, de plus de 800 travailleurs SAER en CDI avec majoration de leurs salaires. En ce qui concerne les revendeurs, plus de 800 également.
Le Synabef attend la promesse d’un arrêté du ministre de l’Economie et des Finances qui va augmenter leurs revenus.
Marie Dembélé
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