La commission de suivi des recommandations du Conseil Central de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a annoncé aux hommes de médias la tenue du 12ème congrès de l’UNTM, le 15 mars prochain. C’était à la faveur d’un point de presse.
Les membres de la commission de suivi des recommandations du conseil central de l’UNTM étaient face à la presse, le vendredi 7 mars dernier. Et à en croire les conférenciers sur les 13 syndicats nationaux affiliés à l’UNTM 9 ont pris part à la rencontre. L’objectif de la rencontre était entre autres, d’informer l’opinion nationale et internationale sur l’organisation du 12ème congrès et sur le climat qui règne à l’UNTM avant le 15 mars, (date retenue pour le dit congrès).
Faut-il le rappeler, le bureau exécutif sortant est dirigé par Siaka Diakité depuis 16 ans. Et son mandat en cours a expiré depuis août 2011. Ainsi, la commission de suivi des recommandations du conseil central de l’UNTM a décidé de prendre ses responsabilités devant l’Histoire, selon son président Tjidjani Diallo. Notamment l’adoption d’une résolution ferme pour l’organisation du 12ème congrès, le 15 mars prochain. Et ce, malgré la mauvaise volonté de certains membres du bureau sortant qui selon lui n’ont cessé d’user de ruses et de manœuvres dilatoires pour retarder l’organisation du dit congrès. Pour cause, dira-t-il les 17, 18, 19 et 20 décembre 2013 étaient les dernières dates prévues pour le troisième renvoi consécutif. Avant de rappeler que le conseil central est une instance statutaire supérieure au Bureau exécutif et il est chargé de diriger les activités entre deux congrès.
Quant à Aguibou Boiré, membre de la commission et représentant du Synabef, il dira pour sa part que « si Ibrahim Boubacar Keïta est à la tête du Mali aujourd’hui c’est grâce à la démocratie. Donc, il nous faut aussi de la démocratie dans le monde syndical ». Avant de mettre en garde l’opinion nationale et internationale sur les risques que le pays peut encourir en cas d’éventuel report. « Si le congrès ne se tient pas le 15 mars les conséquences peuvent très lourdes pour le Mali. Que Dieu nous en préserve » a-t-il lancé. Et de poursuivre en affirmant qu’il est nécessaire mais aussi urgent de mettre un terme aux manœuvres dictatoriales d’une minorité du bureau exécutif qui s’accrochent illégalement au ‘’fauteuil’’. Youssouf Maiga, dira pour sa part que sauf cas de force majeur, sinon rien ne pourra empêcher le congrès du 15 mars prochain. Et ce, selon lui pour une simple raison, « parce que les hommes et les femmes travailleurs membres de l’UNTM l’ont voulu ainsi ». Et l’ensemble des participants ont tous réitéré leur soutien à Yacouba Katilé du Syntade, pressenti comme le ténor du nouveau bureau qui sera mis en place suite au congrès du 15 mars.
Lassina NIANGALY
