De report en report, le 12e congrès de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali peine à se tenir plus de 2 ans après. Malgré, l’expiration du mandat du bureau dirigé par Siaka Diakité .
Déterminée à mettre la plus grande centrale syndicale du Mali sur la voie de la légalité, la commission mise en place par le conseil central tenu le 21 janvier dernier à la maison des Aînés, a communiqué le vendredi dernier aux hommes de médias les difficultés qui planent autour de la tenue de ce 12e congrès. Cette rencontre au cours de laquelle la commission dirigée par le doyen, Tidiane Diallo, a annoncé que les membres du bureau actuel ne sont pas sur une voie d’organisation du congrès. La rencontre a eu lieu à la Bourse du Travail de Bamako.
Assisté de neuf membres sur les treize qui composent la commission de suivi des recommandations du conseil central, Tidiane Diallo dans sa déclaration liminaire a rappelé que l’UNTM qui est une organisation de masse, née depuis 1963, traverse d’énormes difficultés face à la volonté d’un groupuscule qui prend en otage la bonne marche de la centrale depuis quelques années.
Dirigé par Siaka Diakité depuis 16 ans, le mandat du Bureau exécutif national actuel a pris fin depuis Aout 2011. De l’expiration de ce mandat à nos jours, les salariés désemparés assistent à des reports sur la base de prétextes fallacieux. Suite aux événements de mars 2012, les membres de l’UNTM avaient accepté d’attendre un climat apaisé pour tenir le 12e congrès. “Dès lors, un groupuscule de membre du bureau illégal actuel n’a cessé d’user de ruses et de manœuvres dilatoires pour renvoyer l’organisation dudit congrès jusqu’à 4 reprises. C’est dans ce contexte que le conseil central, instance statutaire supérieure au bureau exécutif, et dirigeant les activités entre deux congrès a pris comme résolution ferme, entre autres, l’organisation irrémédiable du 12e congrès à la date du 15 Mars 2014″ a souligné, M. Tidiane Diallo.
Eu égard à l’impératif de délai de la commission, après avoir vainement attendu, un signal du bureau exécutif actuel, 20 jours après la résolution du conseil central, a entamé ses travaux le 14 février 2014, en demandant tout simplement les preuves du démarrage effectif de l’organisation du congrès. Des sollicitations restées sans suites : L’absence des copies des rapports des différentes commissions mises en place, pour la tenue du prochain congrès ; le manque des preuves immédiates de la disponibilité de fonds pour l’organisation du congrès ; celle de l’établissement et de la transmission des lettres de convocation et d’invitation et la réservation de la salle devant abrité les travaux.
Les membres de la commission de suivi ont décidé d’entamer, comme indiqué par les résolutions du conseil central, les travaux pour l’organisation du 12e congrès à la date du 15 mars avec ou sans les membres du bureau exécutif national illégal.
Hamidou
Il est temps qu’il parte, comme vous les savez tous au Mali quand on dure dans un poste on deviendra inéfficace.
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