11ème congres de l’OUSA : Un atelier pour former les futurs syndicalistes

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En prélude aux travaux de ce 11ème congrès, l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA), en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) a organisé mardi et mercredi derniers à l’hôtel Azalaï Salam, un atelier de formation sur le thème : ”Initiative du Centenaire sur l’avenir du travail : quelle place pour les femmes et les jeunes en Afrique”.

La cérémonie d’ouverture de cet important atelier s’est déroulée en présence de toute la crème du syndicalisme africain.

Dans son mot de bienvenue en terre hospitalière de Bamako, le Secrétaire général de l’UNTM (Union Nationale des Travailleurs du Mali), a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre qui, au-delà du congrès, permettra de former des femmes et des jeunes dans le syndicalisme en Afrique. Une occasion de préparer la relève car l’avenir du syndicalisme se trouve menacé en Afrique. Des femmes et jeunes, bien formés, seront prêts à jouer leur rôle dans l’application des mots d’ordre, en un mot, joueront pleinement leur partition dans la vie syndicale. Ils seront prêts à faire face aux défis auxquels ils seront confrontés.

Avant de terminer, il a appelé les participants à plus d’assiduité et a souhaité la cordiale bienvenue à toute la délégation venue des quatre coins du continent, à leur tête le Secrétaire général de l’OUSA, M. Arezki Mezhoud.

La représentante de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), Mme Fatouma Christine, la vice-présidente de la Ligue des Femmes Travailleuses de l’Union Africaine, Mme Fatouma Seydou, M. Demba Diop, ancien secrétaire général de l’OUSA et El Hadj Diallo (le doyen d’âge du monde syndical de la Guinée), ont tous salué la tenue de cet important atelier axé sur les deux couches les plus nombreuses en Afrique (jeunes et femmes avec plus de 50% de la population).

C’est un Secrétaire général de l’OUSA, très joyeux qui s’adressa aux participants à l’ouverture de cet atelier. ”Je suis très frappé par l’organisation et la disponibilité de l’UNTM et de son Secrétaire général depuis notre arrivée à Bamako. Et cela ne me surprend guère car à l’OUSA, M. Katilé est surnommé la ”Force Tranquille”. L’OUSA se porte bien et se portera mieux encore après les assises de Bamako à travers la mobilisation des femmes et des jeunes”. Pour lui, il faut donner une place suffisante et considérable aux femmes et aux jeunes. Cela y va de la beauté du continent africain. L’Afrique doit investir aujourd’hui dans sa jeunesse pour espérer sur un avenir radieux. Le congrès de Bamako prévoit des innovations car désormais, le syndicat sera une force d’anticipation et de prévention. Avant de terminer, il a adressé des mots de remerciements de l’OUSA au Président de la République, M. Ibrahim Boubacar Kéïta et à son gouvernement pour leur appui inestimable pour la tenue de ce congrès. Auparavant, il avait invité les participants à un débat enrichissant afin de pouvoir produire des documents concrets qui seront soumis aux festivités du centenaire du BIT (Bureau International du Travail), prévu en 2019 à Genève.

La fin des travaux du congrès a été sanctionnée le samedi par l’adoption d’une déclaration dite ”Déclaration de Bamako”.

Y Sangaré

Des attestations de reconnaissance décernées à des personnalités

Des attestations de reconnaissance remises à certaines personnalités pour les efforts fournis dans le domaine syndical. Les récipiendaires sont, entre autres, le Président de la République du Mali, SE M. Ibrahim Boubacar Kéïta, Alex Goni, Ibrahim Gandour, Rabiatou Diallo, Abdel Majid Sidi Saïd, Abdoulaye Diallo, Hamid Abou Zéïd, Mickaël Baha, Assane Soumbounou, Demba Diop, Grâce Akumu et Francis Atwoli.

Une invitée de marque

Le congrès de Bamako a battu le record de participations des pays. Aussi, il a enregistré la présence d’une invitée de marque. Il s’agit de celle de Mme. Grâce Akumu, la fille du président de l’OUSA feu James Dennis Akumu, décédé en août dernier en cours de mandat. Sa fille a quitté les Etats-Unis pour prendre part à cette grande fête continentale. Pour elle, même si elle venait dire au revoir au dernier délégué à Bamako, vu le retard pris par son vol, elle tenait à être présente à cette rencontre. Il faut signaler qu’elle a été la conceptrice du logo de l’OUSA alors qu’elle n’avait que 10 ans.

Présence massive des hautes personnalités

L’ouverture de ce 11ème congrès ordinaire de l’OUSA a été marquée par la présence massive des plus hautes autorités du Mali. En premier lieu, le Président de la République, le Premier ministre, les présidents des institutions, les Ministres, etc. Aussi, les vieux syndicalistes ont, à travers leur présence, donné un éclat particulier à l’évènement.

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