C’est à cette date que se tiendra le prochain congé à l’issue duquel, son successeur, Yacouba Katilé, devrait pendre les rênes de la centrale syndicale.
Un conseil central extraordinaire a été convoqué, la semaine derrière, pour plancher sur le prochain congrès de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).
A l’issue d’une journée de travail, une commission d’organisation et de suivi des recommandations a été mise en place. Ce n’est pas tout. Loin s’en faut. Une date, jugée ‘’irrévocable’’, a été fixé pour la tenue de ce congrès : le 15 mars prochain. Du coup, Siaka Diakité, le secrétaire général, tente de se maintenir à la tête de la centrale syndicale. Cela, au moment où, ses principaux partisans ont été virés de leur structure syndicale.
A l’issue du 12e congrès du syntade, tenu les 26,27 et 28 juin 2013, Siaka Diakité a été battu à plate – couture par Yacouba Katilé, secrétaire général du syndicat de la douane. Siaka Diakité, qui l’avait convoqué et organisé, était loi de s’imaginer une défaite aussi cuisante, à l’issu de ce congrès. C’est pourquoi, il a refusé de reconnaître la victoire de Yacouba Katilé. Et, du coup, lui restituer les cachets et chéquiers de l’UNTM. En dépit des trois décisions de justice qui l’y obligent. Depuis, le Secrétaire général sortant de l’UNTM tourne en rond. Récemment, encore, il avait tenté d’organiser un autre congrès pour se faire élire à la tête de la centrale syndicale. En toute discrétion. Alerté, le procureur de la République l’en a empêché, en faisant disperser ses rares partisans par la police. C’est pour mettre fin à ce scénario, que le Conseil central extraordinaire a été convoqué, la semaine dernière, pour fixer une date définitive au congrès de l’UNTM. Prévu pour le mars prochain, en congrès sera mise à profit, par les syndicats qui composent l’UNTM pour faire partir Siaka Diakité, dont le mandat est terminé depuis 2011.
Oumar Babi
C’est pathétique, et c’est regrettable de sa part que l’on croyait homme d’humilité dont le seul souci était la défense des travailleurs et non le poste et dont il a oublié comment il l’a occupé, malgré que la majorité ne veut plus de lui. La Centrale Syndicale n’est pas son patrimoine à lui, à ce que je sache. Il donne ainsi un mauvais exemple, comme d’autres comme lui qui veulent se maintenir à leurs privilèges même contre le sang de leur peuple.
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