Au terme de la mission de trois jours dans notre pays, au cours de laquelle elle a pu prendre connaissance des avancées, la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’UA a quitté Bamako très satisfaite. Elle l’a fait savoir au président de la Transition lors de l’audience du vendredi dernier
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a accordé une audience, vendredi dernier à Koulouba, à la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, conduite par le représentant permanent du Nigeria auprès de l’Union africaine, Adékunlé Adeleke. Il s’agissait pour les hôtes de marque de rendre compte au chef de l’État de leur mission qui a constaté les avancées enregistrées dans le déroulement de la Transition.
Selon Adékunlé Adeleke, sa délégation a eu des discussions « très fructueuses» avec tous les interlocuteurs qu’elle a rencontrés (le Premier ministre, les membres du gouvernement, la société civile, les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation etc). «Nous pouvons dire, très franchement, que nous avons été satisfaits dans l’ensemble avec ce que nous avons entendu les différentes parties prenantes», a confié le chef de la mission à sa sortie d’audience.
Nombre d’observateurs et habitués des arcanes diplomatiques s’attendaient à cette appréciation favorable des membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. En fait, ce déplacement des émissaires de l’organisation continentale fait suite à la visite au Mali, quelques semaines plus tôt, de l’envoyé spécial et médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Goodluck Jonathan, dont les conclusions ont été jugées «positives» pour notre pays. Les spécialistes indiquent que très généralement, les décisions des ensembles sous-régionaux sont entérinées par les organisations régionales et internationales.
LA PREMIÈRE FOIS- Outre la nomination d’un Premier ministre civil, nos autorités se sont engagées à respecter le délai de la Transition, tout en travaillant à rendre le processus plus inclusif.
Les larges concertations avec les forces vives du pays entamées par Dr Choguel Kokalla Maïga dès son arrivée à la Primature traduisent l’esprit d’ouverture des autorités de la Transition. Au demeurant, la mission du CPS de l’UA intervient dans un contexte où la deuxième phase de la Transition, amorcée au lendemain des événements du 24 mai dernier, semble bien tenir la route.
Ce sentiment de satisfaction avec lequel ont quitté le Mali les membres de la mission de l’Union africaine est assurément un point positif pour nos autorités. Est-ce suffisant pour espérer voir l’organisation continentale lever la suspension du Mali de ses instances ? En attendant que la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA n’examine la question, l’on peut constater que certains signaux laissent entrevoir la possibilité de voir les « lignes bouger » dans la direction souhaitée par nos compatriotes.
Il faut signaler que c’est la première fois que le CPS de l’UA se rend en mission dans un pays qui est suspendu des activités de l’organisation continentale. Aussi, l’indication donnée par le chef de la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, au sortir des échanges avec le chef de l’État, présage vraisemblablement d’une issue heureuse pour notre pays. Adékunlé Adeleke a rassuré que le Mali était très important pour l’UA et qu’il n’était pas question de lui tourner le dos. «Nous devons tout faire pour venir échanger avec les Maliens afin de pouvoir les aider à trouver le chemin menant à la paix et à la sécurité», a-t-il conclu.
Avant de quitter notre pays, la délégation du CPS a animé un point de presse au cours duquel le conférencier Victor Adékunlé Adeleké s’est félicité de la qualité des discussions que la mission a eues avec les plus hautes autorités du pays et les autres parties prenantes du processus (partis politiques, société civile, syndicats, légitimités traditionnelles, mouvements signataires de l’Accord pour paix et la réconciliation…).
Il a annoncé que sa délégation poursuivrait les discussions à Addis-Abeba, pour déterminer la nature du soutien que l’Organisation pourra apporter au Mali, en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.
Oumar DIAKITÉ
Cette appréciation de l’ UA pèse lourd contre la campagne d’ intoxication contre le Mali ! Aussi minime que soit cette appréciation , elle symbolise un rejet de l’ autorité de la France sur l’ UA et prouve que les autorités de la transition sont entrain de convaincre des observateurs étrangers ! Un grand pas dans la voie de l’ émergence du Mali koura ! Il suffit d’ être sérieux et convaincant pour résoudre tous ces problèmes et démasquer la malveillance de la France !
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Depuis quand la place de l’UA a été importante et déterminante dans la situation des pays africains? Elle ne fait rien de positif pour aider les pays africains à résoudre leurs problèmes, elle est toujours absente lorsque ces pays d’Afrique ont plus besoin d’elle. Nous sommes d’accord que les pays africains refusent de payer leurs cotisations, car ils ne bénéficient d’aucune considération de la part de cette organisation quasi-inutile dans le développement des pays d’Afrique. Nous sommes à une grosse machine qui ne bouge pas et qui se trouve dans une somnolence totale, une grande léthargie, c’est regrettable, personne ne sait comment les cadres sont désignés pour ces milliers de postes de cette organisation continentale inutile, pourtant représentant prêt de cinquante trois pays d’Afrique. Si nous réveillons Kwame NKRUMA, Modibo KEITA, Sékou TOURE et le Négus aujourd’hui ils demanderons de les re-tuer car nous sommes dans les conditions plus graves qu’en 1963, période de naissance de cette organisation moribonde, constamment en dormance depuis cinquante huit ans. Cette organisation ne reflète aucunement les désidératas et attentes du peuple africain, car les nominations aux postes de cette institution continentale sont à la seule discrétion des régime en place dans les pays africains, raison pour laquelle le peuple africain ne se reconnaissent à cette organisation dormante depuis plus de cinquante ans. Aucun objectifs de la création en 1963 n’a été atteint, c’est regrettable, c’est plus mauvais fils et filles d’Afrique qui y sont.
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