Thomas Boni Yayi : « Ce qui se passe au Mali concerne toute la communauté internationale »

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Le président en exercice de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, reçu par François Hollande à l'Elysée le 29 mai. REUTERS

Au terme de sa visite officielle à Paris, le président en exercice de l’Union africaine a répondu aux questions de RFI. Selon Thomas Boni Yayi, le dialogue est primordial au Mali, mais ne doit pas s’éterniser, afin que l’ordre constitutionnel soit rétabli. Le leader africain évoque la possibilité d’une force mixte de l’Union africaine appuyée par les Nations unies, calquée sur le modèle somalien pour lutter contre le fléau terroriste.

RFI : Face à la sécession du Nord Mali, est-ce que le dialogue peut suffire ?

Thomas Boni Yayi : Pour moi, c’est une manière de nous dire que vous comprenez nos appréhensions, nos inquiétudes, et que nos inquiétudes s’accumulent. Il y a trois chantiers. Premier chantier, le renforcement de l’ordre constitutionnel en cours. Qu’on me donne l’occasion de remercier le président burkinabè Blaise Compaoré, le facilitateur, et le président ivoirien Alassane Ouattara qui est le président de la Conférence des chefs d’Etat et du gouvernement, membres de la Cédéao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ndlr]. Ces instances et hautes autorités sont appuyées par l’Union africaine qui travaille sur ce chantier. Notre vœu à tous est le renforcement de l’ordre constitutionnel à Bamako.

RFI : Et la junte ?

T.B.Y. : Naturellement quand je parle de l’ordre constitutionnel, c’est que pour nous la junte doit retourner dans les casernes. Je crois que notre fermeté est claire, la junte doit retourner dans les casernes. Le président de transition Dioncounda Traoré est le président qui doit naturellement gérer la transition pour une durée d’un an comme cela a été décidé et le Premier ministre doit pouvoir s’en tenir à ses fonctions constitutionnelles.

Le deuxième chantier, c’est la restauration de l’intégrité territoriale du Mali. Ce n’est pas négociable. Troisième chantier : nous croyons à la tolérance religieuse. La République malienne est une République laïque. Aucune minorité quelle que soit sa nature ne peut décider en lieu et place du peuple malien. C’est pourquoi nous estimons que les manœuvres, qui se font aujourd’hui au niveau des trois mouvements rebelles – le MNLA [Mouvement national de libération de l’Azawad], Ansar Dine et Aqmi [al-Qaïda au Maghreb islamique] -, sont des manœuvres inacceptables ! Nous ne soutenons pas leur comportement. Nous avons le sentiment qu’ils se comportent comme des mouvements terroristes.

RFI : On ne peut pas négocier avec eux ?

T.B.Y. : Le continent africain est un continent de dialogue. La sagesse africaine, les personnalités sont nombreuses à dire qu’il faut entreprendre le dialogue, même au niveau de la classe politique malienne. Nous ne pouvons pas l’exclure. Mais au stade où se trouve ce dossier, nous avons le sentiment que la situation est suffisamment grave pour que nous puissions passer à une autre phase. Le dialogue ne doit pas durer aussi longtemps parce que la laïcité de la République malienne doit être respectée.

RFI : Il ne faut pas que ça s’éternise ?

T.B.Y. : Il ne faut pas que cela s’éternise. J’ai peur que ce qui se passe au Mali ne soit assimilé à ce qui se passe en Afghanistan, c’est-à-dire le terrorisme sous toutes ses formes. La criminalité, la circulation des armes lourdes, légères de toute sorte, la drogue, les stupéfiants, etc… Autant d’éléments qui nous inquiètent énormément et qui font que, tout en soulignant ce que la Cédéao et le médiateur ont fait jusque-là, le moment est venu pour que l’Union africaine s’implique davantage.

Car ce phénomène concerne également les « pays du champ » tels que l’Algérie, la Mauritanie, le Tchad, la Libye elle-même pourquoi pas, et que les structures appropriées de l’Union africaine, telles que le Conseil de paix et de sécurité, puissent naturellement maintenant accomplir leur mission en direction du Conseil de sécurité des Nations unies, et que toutes les actions de ce type soient traitées comme d’habitude. Le Conseil de sécurité est habitué à prendre en charge des dossiers de ce genre : l’Amisom, la Force de l’Union africaine en Somalie, etc…Que nous puissions trouver une solution tout en permettant à l’Afrique une meilleure maîtrise de la gestion du dossier, mais que nous ayons l’appui, la logistique, l’assistance de toute sorte, des Nations unies, parce que cette question là concerne la communauté internationale.

RFI : Vous parlez de l’Amisom en Somalie, c’est une force africaine avec l’appui de l’ONU. Est-ce que ce modèle pourrait servir pour le Nord Mali ?

T.B.Y. : Les négociations sont en cours. Les consultations sont en cours. La forme appropriée sera trouvée. L’essentiel est que nous puissions aller vite et que le dossier ne s’éternise pas parce que la question du terrorisme est une question extrêmement grave. Aucun de nos pays ne peut y échapper. Je continue de dire que ce qui se passe au Mali n’est pas que malien, ne concerne pas les Maliens uniquement. Il faut que le peuple malien le sache. J’aime beaucoup ce peuple, je l’adore. Et je crois qu’en réalité, le peuple malien doit comprendre qu’il a déjà de belles stabilités et c’est un problème qui concerne la sous-région, le continent, la France, l’Europe et le monde.

RFI : Dernière question : est-ce que vous ne craignez pas un veto des Russes et des Chinois ?

T.B.Y. : Je n’y crois pas parce qu’il y a la question de l’intégrité territoriale, doublée du péril terroriste qui n’a pas besoin de la paix et de la tolérance, qui n’a pas besoin de l’amitié. C’est dans ce cadre là que le président de la République française, mon cher ami François, m’a rassuré et a dit, « vous avez suffisamment raison, nous recevons votre SOS et le cri de cœur que vous lancez. La République française vous recommande de saisir le Conseil de sécurité. Elle jouera sa partition dès lors que le Conseil de sécurité décide d’une quelconque action ». Et de ce point de vue, l’étude que j’en fais, c’est que la France saura ouvrir des discussions, des concertations, en direction des autres membres permanents du Conseil de sécurité pour que le peuple malien soit soulagé et que la sous-région, le continent et le monde soient également soulagés.

 

RFI / 31 mai 2012

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20 COMMENTAIRES

  1. Ces gens-là, Yayi Boni, Alassane Ouattra et consorts, n’ont pas de solution au problème du Mali. Avant, ils parlaient de la force en attente de la CEDEAO, maintenant, ils nous parlent d’une force onusienne. La réalité, c’est que les moyens n’existent tout simplement pas.

    De plus, l’Afrique toute entière souffre d’être représentée par des hommes sans envergure comme Yayi Boni et Ouattara, qui n’arrivent même pas à diriger leur pays et qui veulent jouer les grands sur la scène internationale.

    La solution du Nord ne viendra que des Maliens ou elle ne viendra pas.

  2. L’UA et la CEDEAO doivent certes aider a’ trouver une solution a’ la crise qui secoue notre FASSO mais elles ne doivent en aucun cas agir comme si le Mali est place’ sous leur mandat. La solution viendra des maliennes et des maliens qui savent la nature du probleme et les solutions qu’il faut. A ce point ci, il faut privilegier la stabilite’ du Mali. Il va sans dire que nous aspirons a’ la democratie pour le Mali mais tout indique que nous sommes tres loin de notre but. L’erreur que plusieurs personnes font, est de penser que 20 ans de “democratie” relative ont efface’ nos cultures autoritaires, le regime…autoritaire de Modibo Keita, le pouvoir militaire et autoritaire de CMLN et le pouvoir autoritaire de l’UDPM. Le Mali a non seulement des cultures autoritaires mais il a egalement connu 31 ans de regime autoritaire. Rien qu’en lisant des “democrates” faire appel au bombardement de notre FASSO et/ou demander a’ l’UA et a’ la CEDEAO d’aller directement au Conseil de Securite’ sans passer par les autorite’s maliennes; il devient evident qu’ils ne sont ni plus democrates ni moins autoritaires que ceux qu’ils blament d’etre a’ l’origine de la crise.

    Je suis de plus en plus convaincu que l’UA et la CEDEAO doivent etre plus discretess dans leurs aides respectives au Mali. L’ingerence doit etre discrete, sage et mesure’e. Elle ne doit pas toucher ouvertement les domaines qui relevent de la souverainete’ nationale du Mali.
    Je rappelle a’ l’UA ET A’ LA CEDEAO QUE GENERALEMENT LES INTERVENTIONS MILITAIRES ETRANGERES SONT DICTE’RD PAR LES BESOINS DES PAYS QUI FONT LESDITES INTERVENTIONS.

    SOYONS PRUDENTS ET SAGES!!!!!!!!!!!!!!!

  3. oui monsieur le président assez des paroles passé vite a l’action,c’est vous même qui met le mali a terre vous avez pris des décisions sans consultation des partie politique en prenant des des mesures en faveur de capitaine sanogo il est là uniquement pour remplir sa poche il a même oublier les raison de son coup d’état il a oublier le nord,nos femmes nos enfants nos hommes qui souffre il ce fais lui même trahir en disent qu’il a renversé ATT pour raison du nord tu es un pauvre menteur et manipulateur,tu nous a montré ton vrai visage dégage tu ne pourra jamais mettre le mali a genoux, ce qui ce actuellement au mali c’est toi le responsable mai tôt ou tard tu vas rendre compte aux peuple maliens
    vive le mali

  4. Ou sont passés les guellard qui disaient abas la CEDEAO ou UA? On voit le resultas dans le pays lorsqu’on vous laisse seuls… La CEDEAO et UA doivent se passer l’aval de nos autorité pour saisir l’ONU.

  5. Ansar Adine: Ces porte-paroles du MNLA qui ont rapidement retourné leur veste
    Jeudi, 31 Mai 2012 Écrit par Aljimite Ag Mouchallatte Moussa Ag Acharatoumane (g) sur France 24 et Moussa Ag Assarid (d) sur TF1

    Si la lutte du peuple Touareg pour son accession à une véritable liberté a duré plus de 130 ans, c’est aussi parce que les trahisons ont autant duré. Notre peuple n’a pas été capable de mettre fin à la colonisation Française pour une seule raison: nos frères combattaient aux côtés de la France. Aujourd’hui rien n’a changé, des représentants du MNLA commencent à renier petit-à-petit leurs principes.

    Si Kaocene Ag Guedda a été l’un des plus grands résistants qu’a connu l’Afrique, Mossa Ag Amastane de l’autre côté a été l’un des plus grands traitres. Sa traitrise contre les siens a commencé en 1902 lorsqu’il a saboté les efforts de guerre des combattants de l’Ahagar qui se rendait à la bataille de Tit pour freiner l’armée coloniale Française qui avançait de plus en plus dans l’Ahagar (sud Algérien). Pour bons et loyaux services à la France, il deviendra deux ans plus tard Chef Suprême de l’Ahagar. Il participera à la destruction des dernières poches de résistance Touareg (Tamasheq) au Mali et au Niger. Plus tard, il combattra Kaocene Ag Guedda lorsque celui-ci voulait recréer l’état Touareg détruit par la colonisation Française.

    Un siècle plus tard, c’est la même histoire. Comme à son habitude, Iyad Ag Ghaly trahi son peuple. Sa nouvelle trouvaille c’est l’islamisme ou l’art d’essayer de punir tout son peuple en l’acculturant, en l’arabisant. Nous mettons l’accent sur le mot “essayer” car jamais ni Iyad Ag Ghaly, ni un autre groupe n’arriveront à nous faire oublier notre Toumast.

    Le peuple Touareg à lutter contre l’acculturation de l’empire Romain, à celle ayant suivi l’islamisation, à celle de l’empire Ottoman, et à celles des régimes Arabes de l’Afrique du Nord, et aux colonisations Française et Maliennes. Si pendant au moins deux millénaires, notre peuple a pu lutter contre toutes ces vagues d’acculturation, nous ne croyons en aucun cas qu’un traitre de la trempe d’Iyad Ag Ghaly puisse le faire.

    Mais ce qui est dommage, c’est ceux qui le suivent aveuglement. Parmi ce groupe, ceux qui attristent le plus sont ceux-là même qui retournent très rapidement leur veste pour des raisons allant de la naïveté à la cupidité et l’opportunisme. Parmi ceux-ci il y a Moussa Ag Assarid, Président de la Cellule du MNLA en Europe, et Moussa Ag Acharatoumane, Chargé des Droits de l’Homme du MNLA.

    Le dimanche dernier, juste quelques heures après la signature de l’accord de la honte et de l’irresponsabilité entre le MNLA et l’organisation obscurantiste Ansar Adine, Moussa Ag Assarid faisait honte aux milliers de Touareg qui l’ont écouté en affirmant sur les ondes de RFI que “Le peuple de l’Azawad va être un peuple indépendant qui va décider selon ses institutions de ce qui est bon pour lui à l’intérieur d’un Etat islamique”. Il fera également une sortie similaire sur le plateau de TF1.

    Nous ignorons si c’est par naïveté qu’il a fait de telles déclarations ou s’il essaye de cacher le soleil avec son petit doigt, mais en tout état de cause, quelqu’un doit lui notifier qu’il est difficile voire impossible pour le peuple de l’Azawad de choisir ce qui est bon pour lui dans un état islamique, alors qu’il n’a jamais choisi cet état islamique qui lui a été imposé tel un diktat. Nous savions déjà que la contradiction était la raison d’être des partisans d’Ansar Adine mais nous ignorions qu’un intellectuel comme Moussa Ag Assarid pouvait trahir ses valeurs en si peu de temps. Cinq (5) jours plutôt, il déclarait au Parlement Européen de Strasbourg que l’Azawad sera une république laïque à l’image de sa société.

    De par son retournement de veste aussi rapide, il donne, malheureusement, quelque peu raison à ceux qui l’ont toujours critiqué depuis qu’il a rejoint le MNLA. Espérons qu’il se réveillera de ce cauchemar dans lequel il défend une organisation qui veut détruire la culture de son peuple, qu’il présente pourtant comme étant l’essence de son combat.

    Mais il faut quand même reconnaitre que les sorties de Moussa Ag Assarid sont moins honteuse que celle de Moussa Ag Acharatoumane sur France24. Avec un grand sourire aux lèvres, il essaye de défendre l’accord avec les obscurantistes d’Ansar Adine. Dans la vidéo suivante, son sourire victorieux fait suite à des images de combattants du MNLA (tournées en fin Janvier) dont certains sont mort dans l’attaque de Niafunké en Février dernier. Le contraste entre son sourire et l’image de ces combattants mort depuis ne peut pas être plus grand. Les Zeïdanes Ag Sidalamine et consorts marchaient sur les corps des combattants tombés sur le champ d’honneur dans les années 90, bien que lui n’en est pas encore là, il se dirige quand même sur la même voie …

    A Bamako, Moussa Ag Acharatoumane se présentait toujours comme étant un héritier du lion de l’Azawad Mohamed Ali Ag Attaher. Mais seulement il a tout soudainement oublié que Mohamed Ali Ag Attaher avait déclaré:

    “Moi aujourd’hui j’ai 95 ans et suis le voisin des cieux. Par les cieux je jure que moi et tous les Touaregs sommes décidés à naviguer dans les maux de notre nation, à naviguer jusqu’à parvenir à tenir de nos bras le gouvernail de nos destinées et de notre pays.

    Touaregs, nageons, nageons jusqu’à atteindre notre jour et si nous périssons dans l’océan de la libération de notre nation, alors notre résistance sera une leçon pour les mondes qui adviendront.”

    Lorsque les Azawadiens ont enfin tenu le gouvernail de leurs destinées et de leur pays, lui, Moussa Ag Acharatoumane a décidé de supporter un projet consistant à mettre ce gouvernail dans des mains autres que celles des Azawadiens pour amener l’Azawad vers le gouffre. Quelle tristesse …

    Par Aljimite Ag Mouchallatte

    http://toumastpress.com/actualites/dossier/azawad/721-ansar-adine-porte-paroles-mnla-retourne-leur-veste.html

  6. Ce qui se passe au (nord du) Mali n’est ni plus ni moins qu’un nouvel Afghanistan (Azawadistan) en gestation !!!
    Soit on avorte le foetus avant qu’il ne soit trop tard ou qu’on va devoir dépense des milliards de dollars pour faire une intervention militaire afin de déloger les insurgés alors cet argent pouvait servir à financer d’autres projets de développement au Mali et dans la sous-région !!!
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    • ****** malien continuez à refuser l’aide de la CDEAO et votre pays finira entre les mains des touareg. Si vous faites une analyse vous trouverez que les occidentaux en complicité avec l’Algérie on intérêt à ce que ces rebelles occupent le nord car ils vous parlent maintenant de négociations.Qu’est ce qu’il y’a à négocier si des gens vous attaquent avec des armes? je pense que la meilleur chose à faire est de répliquer par des armes si on ne veut pas disparaitre.
      La CDEAO c’est le Mali, Le Sénégal,La cote d’ivoire…bref des pays frères qu’est qu’il a avoir peur qu’on vienne rétablir votre intégrité territoriale. Je vous assure que l’armée sénégalaise seule en deux jours peut en finir avec ses soit disant rebelles.
      Débarrassez vous de Sanogo qui a la trouille ce poltron de merde, je sais pas comment il a fait pour être capitaine dans une armée, il mérite même pas d’être brigadier de police.
      Réveillez vous maliens avant que ça ne soit trop tard car l’ONU des occidentaux n’hésiterai pas à déclarer l’indépendance du nord.
      Parole d’un sénégalais qui vis en France et qui vous soutient.

      • Je vous assure que l’armée sénégalaise seule en deux jours peut en finir avec ses soit disant rebelles. dixit Ndiaye

        C’est vrai que le Mali n’a plus une armée (si on a eu une d’ailleurs !), mais il faut savoir que l’Algérie la grande puissance Maghrébine a mis une décennie (noire) pour bouter les islamistes du GSPC (Groupement Salafiste pour la Prédication et le Combat) qui s’est finalement transformé en Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI)en 2006. Cette guerre contre les salafistes a fait officiellement plus de 60 000 morts et d’autres sources non gouvernementales parlent de 150 000 morts !!!
        Donc le Mali seul ne pourra pas combattre ces salafistes !!! Soyons clairs
        On a ni les moyens, ni les hommes pour faire face à ces soi-disant “fous de Dieu” !!!

        Toujours par rapport à ta réaction, le Sénégal a une rébellion à Casamance dont la puissance ne peut être comparer à celle des rescapés Khaddafistes campés au nord du Mali (en plus des salafistes). Et pourtant cette rébellion de Casamance coupe le sommeil aux autorités sénégalaise depuis la nuit des temps !!!

        • Oui la Casamance coupe le sommeil aux autorites senegalaises mais l’armee senegalaise n’a jamais laisse les rebelles s’installer en casamance. Ils ne controllent meme pas un village. Ils viennent de la Gambie ou de la Guinee Bissau, sement la panique dans les villages, volent betails, volailles, etc…, prennent des otages pour les ranconner et repartent vite a la frontiere.

          Le probleme de la casamance ( en fait une petite partie de la Casamance ) decoule en fait de l’instabilite de la Gambie et de la Guinee Bissau. Different de ce qui se passe au Mali

          • Mon gars,
            tu oublies que le nord du Mali est au moins deux fois plus grand que le Sénégal !
            Si les rebelles appuyés par les islamistes ont pu s’emparé des régions nord du Mali c’est parce qu’il y’a eu le coup d’Etat (du 22 mars) !
            En rappel, l’insurrection a commencé le 17 janvier 2012, les trois régions à savoir Kidal, Gao et Tombouctou sont tombées respectivement le 29, 30 et 31 mars 2012, une semaine après le coup d’Etat.
            Et malgré la puissance de frappe des insurgés, ils étaient encore tous retranchés dans les grottes de Tes-salit jusqu’à la chute du régime de ATT.
            C’est pas la première fois qu’il y’ait une rébellion au Mali, mais c’est la première fois que les rebelles arrivent à contrôler quelque chose au nord du Mali.

            Vous dites que le Sénégal a éradiqué la rébellion de Casamance et pourtant il y’a tout juste une semaine (Jeudi 24 mai) les insurgés ont tué deux soldats sénégalais et un autre grièvement blessé !

            Il y’a moins de 6 mois, ils ont tué près d’une vingtaine de soldats sénégalais !
            C’est pas préoccupant ça ?! Il y’a de quoi coupé le sommeil aux autorités sénégalaises !

            Chacun fera mieux de balayer devant sa porte !

        • en réponse à kouroukanfouga
          kouroukanfouga tu me parle de quelle rebélion? j’aurai aimé k tu me parle au pire d’individus armés qui braquent les biens des villageois. La rebellion en casamance a été maté depuis très longtemps.
          La preuve dans tous les pays en Afrique ou il y’a des conflits internes les rebelles ont réussi à atteindre leur but sauf au Sénégal. et tu compares les aqmi aux ex rebelles du mfdc, ça c’est ne rien comprendre de l’histoire de la rebellion en casamance. Armée au nord par la gambie, au sud par la guinée bissau malgrés ça l’armée les malmènait quand elle voulait.

      • Ndiaye
        même si tu nous soutiens tu n as aucun droit de traité quelqu’un de connard
        emploi que tu es
        Garde ton soutien de merde

  7. Les soldats au nord du mali oui. Mais autrement je suggérai plutôt qu’on réfléchisse à deux fois quand a l’envoie des soldats de la CEDEAO pour la protection des institutions de la transition au mali. C’est vrai que je n’aime pas l’engagement aveugle au mali des dirigeants actuels de la CEDEAO.
    Mais au-delà de ma colère, la CEDEAO est aussi un outil intégration dont ses adhérant en ont vraiment besoin. A ce titre, je m’inquiète du sort de son avenir quand a son prochain échec en abattant sa dernière carte.
    A mon avis, dans son ensemble le peuple malien a plus peur des sanctions de la CEDEAO que de ces soldats. Ce n’est pas les soldats de la CEDEAO qui pourront arrêtés les manifestations au mali. Imaginés que les manifestants vont s’en prendre aux soldats de la CEDEAO qui aussi vont se défendre en tirant sur les manifestants. Même si un seul malien meurt, les avis vont toute de suite changés comme ils ont changés avec l’agression de Mr Dioncouda. Les maliens verrons alors une force d’agression et non de protection, Et plus rien ne pourrai encore arrêter les manifestants d’où les massacres. Dans ce cas c’est l’avenir et la crédibilité même de la CEDEAO qui seront sérieusement entamés. Le risque du spectre de l’hôtel du golfe à Abidjan serrai trop élever au mali. Pensez-y…

  8. Il est grand temps que l’Afrique aie un remprésentant permanent au conseil de sécurité de l’Onu pour qu’on aie plus à passer par d’autres pays pour saisir facilement ce foutu conseil!!!!!!!!!!!!!

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