Les leaders de pays membres de l’Union africaine se réunissent à Addis-Abeba les 17 et 18 février pour évoquer plusieurs problèmes vitaux pour le continent.
Cette année, deux nouveaux États manqueront à l’appel de la réunion annuelle, dont le Gabon et le Niger, suspendus par l’organisation. Le Mali, la Guinée, le Soudan et le Burkina Faso n’y participeront non plus.
Parmi les sujets à l’ordre du jour, on peut notamment citer:
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la sécurité du continent dans le contexte de la confrontation armée au Soudan, en Somalie, en Libye, dans la région des Grands Lacs et dans le Sahel;
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le développement de l’AfCFTA, zone de libre-échange établie par les membres de l’UA, qui couvre l’ensemble du continent africain (à l’exception de l’Érythrée). Cela en fait la plus grande zone de libre-échange au monde après l’OMC en termes de nombre de membres;
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la mise en œuvre des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union dans les 10 prochaines années;
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les réformes des institutions financières africaines et de l’architecture financière mondiale;
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la transition énergétique et le financement de la lutte contre le changement climatique;
En tout cas, j’espère que le projet de traité de la Confédération sera soumis à la consultation des peuples de l’AES dans un délai raisonnable préalablement à son adoption pour améliorer son contenu !
Car le traité de la Charte de l’AES est très mal rédigé sur la forme et le fond. Il a été rédigé dans la précipitation, chose qu’il faut éviter avec la création de la Confédération. Les peuples ne se retrouveront pas dans un travail bâclé.
Il ne faut pas faire ce qui est reproché à la CEDEAO, une organisation qui n’est pas une organisation des peuples.