Semaine de l’intégration africaine : La crise malienne décortiquée par le représentant spécial de la Cédéao au Mali

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«Rôle de la Cedeao dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique». Tel est le thème développé par le représentant spécial de la Cédéao auprès du Mali, Cheaka Touré Aboudou, lors de la troisième journée de la semaine de l’intégration africaine. C’était le mardi 28 mai 2013 au Centre International de Conférence de Bamako».  

Créée en 1975 avec 15 Etats Ouest-Africains, la Cedeao s’est donnée comme objectif, la promotion de l’intégration économique dans “tous les domaines de l’activité économique, notamment l’industrie, les transports, les télécommunications, l’énergie, l’agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les questions monétaires et financières, les questions sociales et culturelles …”

La communication de M. Cheaka Touré Aboudou portait sur le fonctionnement et la vision stratégique de la Cedeao, la crise malienne et les actions futures de l’organisation.

La crise politico-militaire que vit le Mali à remis en selle la diplomatie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’option militaire pour rétablir la paix au Mali ou la négociation pour une sortie de crise apaisée au Mali tout comme en Guinée-Bissau. Voilà les moyens de recours pour que la Cedeao redore son blason afin d’éviter que l’institution ne soit taxée d’un géant au pied d’argile.

Aux dires du diplomate, le Mali est en proie à des crises politico-militaires de divers ordres. Au Mali, successivement un coup d’État opéré par les militaires suivi de la nomination d’un président par intérim et l’occupation du territoire par des groupes rebelles, ont plongé le pays dans le chaos.

Selon lui, le mécanisme de prévention et le règlement des conflits, tels que définis par le protocole initial de décembre 1999 et le Protocole additionnel de décembre 2001 a permis à la Cedeao de légitimer et de structurer davantage ses interventions dans les crises de ses pays membres. La conférence des chefs d’Etat et le secrétariat exécutif ont  été amenés à se prononcer sur la qualité du  processus électoral dans un certain nombre de pays membres.

Destin GNIMADI

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