Le centre de Formation Aoua Keita a servi de cadre ce Jeudi 30 mai 2019 pour un atelier de formation de 50 femmes leaders sur les avancées et les insuffisances des textes et conventions de la CEDEAO en faveur de libre circulation des personnes et des biens.
Cet atelier de formation a été initié par la Coalition Droit Intégration et Médiation/ Coordination des Associations Féminines et ONG en partenariat avec la Commission de la Délégation Général pour l’Intégration Africaine dans le cadre de la semaine de l’intégration africaine édition 2019.
Entre outre, l’objectif de l’Atelier est de permettre aux différentes femmes leaders de la CODIM/CAFO de mieux s’imprégner et connaitre les instruments juridiques à la libre circulation des personnes et des biens de la CEDEAO suite aux différentes bavures et tracasseries des agents frontaliers qu’elles subissent lors de leurs déplacements pour des foires, forums… Car selon l’ancienne Ministre de Femmes non moins Présidente d’honneur de la CAFO Mme Oumou Touré : « L’intégration africaine doit être notre combat, nous femmes car nous sommes les premières concernées pour cela il est mieux de connaitre les textes et conventions de la libre circulation des personnes et des biens de la CEDEAO. Ca pourra nous permettre de circuler librement dans l’espace et surtout éviter les problèmes au long des frontières »
Représentant le Délègué Général pour l’Intégration Africaine, M Lanssine Coulibay expliquera qu’en effet, les femmes ont une place importante dans le processus d’intégration régionale. La Politique Nationale d’Intégration Africaine du Mali qui a été adopté en décembre dernier, dénote de la volonté affichée des Hautes autorités de l’Etat de traduire en réalité son attachement et son désir ardent en faveur de la réalisation de l’unité africaine.
Bokoum Abdoul Momini/Maliweb.net