Le vendredi 21 janvier 2022, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a rendu public les conclusions de sa réunion tenue il y a quelques jours. Une réunion au cours de laquelle les débats ont été entièrement consacrés sur le Mali. Ainsi, le Conseil a endossé les positions de la CEDEAO. L’Union africaine soutient donc les sanctions infligées contre notre pays et appelle surtout les autorités maliennes à une prolongation courte de seize mois maximum.
Le Conseil de paix et de Sécurité de l’Union Africaine vient de prendre contre le Mali en soutenant les sanctions infligées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Des sanctions prises lors d’un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres des deux organisations sous-régionales tenu le dimanche 09 janvier 2022 à Accra au Ghana.
”Un allongement indu du processus de transition au Mali”. Pour l’Union africaine, le calendrier proposé par les autorités maliennes de la Transition (une prolongation de transition comprise entre six mois et cinq ans), est considéré comme ”inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays”. La condamnation ne saurait être plus ferme.
L’Union africaine, au cours de cette réunion, a beaucoup plaidé pour un retour ”rapide” à l’ordre constitutionnel et démocratique ”dirigé par des civils” et soutient pour cela la proposition de médiation formulée par l’Algérie. Le délai proposé par Alger, seize mois de transition supplémentaires au maximum avant l’organisation des élections présidentielle et législatives, est jugé approprié et réalisable.
Une prise de position qui, après la proposition des autorités maliennes de transition, donne la mesure des ambitions de chacun. La CEDEAO ne s’est, quant à elle, jamais prononcée officiellement sur le délai qu’elle jugerait acceptable.
Alors que les autorités de transition se réjouissent de leurs récents succès militaires, l’Union africaine a déploré dans un rapport publié récemment, la détérioration de la situation sécuritaire et surtout l’absence d’autorité de l’État dans le centre du Mali.
L’UA a condamné enfin la poursuite de l’emprisonnement de personnalités politiques et d’anciens dirigeants maliens par les autorités de transition, qu’elle qualifie d’illégale, et exige leur libération. Cela, en faisant allusion au cas de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, à l’ancienne ministre de l’Économie Mme Bouaré Fily Sissoko, à l’ancien secrétaire général de la présidence de la République KalilouDoumbia ainsi qu’à d’autres collaborateurs du premier président de la transition Bah N’Daw – qui n’est plus, quant à lui, en résidence surveillée sans pour autant les citer nommément.
Youssouf SANGARÉ
Vu tout ce démonstration par nos FAMA ce Jeudi 20/01/2022 à l’occasion de la fête nationale de notre armée, vu les engagements de nos forces de défense et attachements attachement à notre nation, vu leurs courages et détermination pour se combattre contre l’ennemi de notre pays, vu également que le gouvernement de la transition s’est occupé à notre armée en mettant tous ces équipements militaires de la dernière génération à leurs disposition en si peu de temps malgré la difficulté que le Mali fait face, nous devons maintenir nos militaires à la tête du pays pendant 3 ans minimum et non négociable.
Le Pays commence à peine de se mettre sur les rails, nous devons le laisser du temps pour que tous ces roux soient correctement positionnés d’une façon efficace afin d’éviter tout risque de nouveau dérapage.
Ce gouvernement de la transition est une opportunité et un espoir pour peuple malien, nous devons le conserver pour que notre nation redevient un état fort et respecté par tous, surtout la sauvegarde de notre souveraineté.
La menace terroristes et autres menaces ne sont pas finis, loin de là, elles se sont juste déplacées derrière notre maison et attendent de voir si ceux qui les ont chassés sont toujours présents dans la maison, une fois rassuré que ces derniers n y sont plus, elles y reviendront plus violemment encore qu’avant et nous n’aurions aucune chance cette fois ci pour nous en sortir.
Nous devons donc donner le temps (3 ans minimum et non négociable) nécessaire aux maîtres de chasseurs de nos ennemis enfin que le danger puisse son aille pour toujours et que notre Pays s’occupe à autre chose, comme le développement par exemple.
Nous proposons aux autorités maliennes et à l’ensemble de chacun de peuple Malien, à tout ce qui veut: la restauration de l’état malien, la lutte contre la corruption, la sauvegarde de l’intégrité territoriale et l’unité de notre pays, la gestion des affaires de notre pays par le gouvernement de notre Pays, bref, le changement complet de rester ferme sur le maintien de nos militaires au pouvoir pendant 3 minimum et non négociable car le danger qui pèse sur notre Pays n’est pas fini, il est juste à proximité de nous et peut revenir à tout moment, donc peut-être qu’au bout de 3 ans, il pourrait définitivement disparaître.
Ce gouvernement de la transition est le seul moyen pour mettre fin à cette crise interminable dont 3 ans sont nécessaires pour son combat.
A force de nous soumettre aux gens qui nous forcent les mains et aux pressions externe, nous finirons par nous mordre le droit et le regretterons pour toujours !
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