Cette déclaration a été faite à la conférence débat organisée par l’ambassade du Royaume du Maroc à Bamako sur le thème : “L’intégration africaine : genèse, acquis et perspectives”, animée Sadio Lamine Sow, ancien ministre des Affaires étrangères du Mali. C’était à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.
Ils étaient très nombreux à prendre part à cette conférence. Ils, ce sont des décideurs politiques et administratifs, des opérateurs économiques maliens, des diplomates accrédités au Mali et des organisations de la société civile. Parmi ces personnalités, on notait la présence de l’ancien président de la transition, Pr. Dioncounda Traoré, les anciens Premiers ministres Younoussi Touré et Ahmed Mohamed Ag Hamani, des membres du gouvernement et d’anciens ministres.
La conférence débat intervenait quelques mois après le grand retour du Royaume chérifien au sein de l’Union africaine à la faveur du 28e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie). L’ambassadeur du Maroc au Mali Hassan Naciri n’a pas manqué de rappeler le rôle primordial joué par nos deux Etats dans la création de l’Union africaine. “Le Maroc figure, depuis feu le roi Mohammed V, parmi les pionniers de l’intégration africaine aux côtés d’autres pays comme le Mali de feu Modibo Kéita à la faveur de l’action du Groupe de Casablanca en 1961. De nos jours, et sous le leadership de Sa Majesté le roi Mohammed VI et du président Ibrahim Boubacar Kéïta, nos deux pays entretiennent un partenariat gagnant-gagnant dans plusieurs domaines et contribuent concrètement à l’effort d’intégration”, a souligné le diplomate marocain.
Selon lui, les péripéties de l’absence du Maroc de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, ancêtre de l’UA) à un moment donné n’ont pas entamé l’engagement du Royaume envers le continent africain comme l’a souligné Sa Majesté le roi Mohammed VI au 28e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Bien au contraire. Et pour Hassan Naciri, le Maroc contribue au développement socio-économique de pays du continent grâce aux 65 % de ses investissements à l’étranger contre 6 % seulement de ses exportations destinées aux mêmes pays membres de la Cédéao.
Avec la Cédéao, le Maroc dépasserait la Turquie
Pour l’ambassadeur du Maroc au Mali, en intégrant le Maroc, la Cédéao dépasserait la Turquie et s’approcherait de l’Indonésie en termes de produit intérieur brut (PIB).
“Toujours en termes de perspectives, l’adhésion du Maroc à la Cédéao donnera aux opérateurs de la sous-région un accès privilégié au marché marocain et à celui des pays du Nord. Les pays de la Cédéao bénéficieront de plusieurs accords de libre-échange liant le Maroc à 54 pays, soit un marché de près d’un milliard de consommateurs”, a-t-il justifié.
Autre bienfait de cette adhésion, a poursuivi le diplomate, c’est le projet phare lancé entre le Maroc et le Nigeria de Gazoduc africain Atlantique traversant toute l’Afrique de l’Ouest pour combler le déficit énergétique chronique dont souffrent les pays de la sous-région, au service du développement industriel et de l’amélioration du climat des affaires dans l’espace Cédéao.
Dans son exposé, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Mali, Sadio Lamine Sow, a fait la genèse de l’unité africaine, en passant par l’intégration régionale.
Pour le conférencier dans le domaine de l’intégration, certaines avancées sont visibles à travers la création de zones de libre-échange, la libre circulation des personnes. Cependant, a-t-il poursuivi, des efforts restent à faire et un long chemin reste à parcourir dans la libre circulation des personnes et des biens, l’intégration financière, l’intégration productive, l’intégration commerciale…
Il a salué le retour du Maroc à l’Union africaine et les demandes d’adhésion à la Cédéao du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie. Le ministre Sadio Lamine Sow a également loué les efforts fournis par le Royaume chérifien dans le domaine des investissements et la participation dans les économies de plusieurs pays, sa présence diplomatique sur le continent.
Tous les intervenants ont salué le leadership du Royaume chérifien et de ses souverains successifs dans la consolidation de l’unité africaine. Kassoum THERA
C est une bonne idée mais les marchés africains n’intéresse pas les marocains aux contraire c’est eux qui vont inondé no marché.de deux les dettes nos économies qui sont en Europe. C est juste pour concurrencer l’Algérie et peser sur le sujet de Sahara donc j’espère qu’ont à des espères non corrompit
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