Le lundi 19 septembre 2011, dans la salle de réunion de l’Hôtel Azalaï Salam, s’est tenu la cérémonie de lancement de la commission nationale pour l’intégration africaine.
En présidant la cérémonie de lancement, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine, Dr. Badara Aliou Macalou a indiqué que l’intégration africaine est un choix irréversible du Mali, comme en attestent les différentes constitutions du pays. Un choix qui a été réaffirmé dans le Projet de Développement Economique et Social (PDES) du président de la République, Amadou Toumani Touré. Cette option pour l’intégration africaine, loin d’être une utopie comment en pensent certains sceptiques, a été dictée par l’histoire et la géographie. Aux dires du ministre, le Mali a toujours été un lieu de brassage humain et culturel, où la tolérance et la solidarité ont toujours constitués le ciment de la vie en société.
Avec un pays situé au centre de l’Afrique de l’ouest avec sept frontières qui totalisent plus de 7 000 km, les autorités se sont rendues compte que le présent et l’avenir du Mali sont liés à leurs voisins. Une manière de dire que le choix du Mali pour l’intégration africaine, est un choix de raison et qu’au-delà du Mali, tous les pays d’Afrique n’ont d’autres choix que pour subsister que celui de se mettre ensemble pour relever les divers défis du développement. C’est ce qu’on appelle l’intégration sous régionale et régionale.
Selon le ministre, il s’agit pour le Mali tant attaché au continent africain et aux peuples africains, d’un choix de la raison et du cœur. Pour coordonner la mise en œuvre de cette option, le département des Maliens de l’extérieur et de l’intégration, s’appuie au plan technique sur les structures suivantes : la délégation des maliens de l’extérieur (DGME) et le secrétariat général de la commission nationale pour l’intégration africaine (SGCNIA).
La commission nationale sera consultée sur toutes les questions relatives à l’élaboration de la politique nationale pour l’intégration africaine. A cet effet, elle émet à l’intention du gouvernement, à la demande de celui-ci ou sur sa propre initiative, des avis et recommandations sur tous les aspects de la politique de l’intégration africaine.
Particulièrement, elle prépare les mandats des délégations maliennes aux réunions des différentes organisations sous régionaux et régionaux. Elle définit dans ce cadre, les positions nationales adopter sur les questions inscrites à l’ordre du jour des réunions des différence instances desdites organisations. Elle est informée des conclusions des négociations relatives aux questions d’intégrations régionales. Elle peut se saisir et peut être saisie de toute question d’intérêt national ayant un rapport avec les questions d’intégration sous régionale et régionale. Elle organise en vue d’une culture de l’unité africaine, des manifestations en concertations avec les communautés africaines résidents au Mali. Elle assure le suivi et procède à l’évaluation périodique de l’exécution des engagements souscrits par le Mali dans le domaine de l’intégration sous régionale et le cas échéant identifie les mesures correctives à mettre en œuvre.
Enfin, elle propose toute mesure susceptible d’accélérer le processus d’intégration africaine. Le processus d’intégration exige la participation de tous les acteurs notamment, l’Etat, les organisations de la société civile, et les populations qui doivent être les principaux bénéficiaires de cette intégration. Le gouvernement sera plus présent dans toutes les initiatives pour la promotion de la paix et de la stabilité, notamment en Afrique et œuvrera au renforcement de la présence et à la promotion des cadres maliens dans les organisations internationales.
Bandiougou DIABATE et Badji TOURE Stagiaire