Alors que le Parlement panafricain devrait procéder à l’élection d’un nouveau président, le lundi 31 mai, la Commission de l’Union africaine a suspendu le processus électoral après des échauffourées entre parlementaires du continent, au siège de l’Institution en Afrique du Sud. Candidate à la présidence, notre compatriote, Mme Haïdara Aïchata Cissé, devra encore patienter un mois pour pouvoir s’installer au perchoir.
Donnée favorite pour succéder au président intérimaire, Djamel Bourras d’Algérie, la parlementaire malienne, Haïdara Aïchata Cissé, devra prendre son mal en patience après la suspension du processus électoral par l’Union africaine.
En effet, les députés de l’Afrique australe ont refusé que le vote se tienne sous prétexte qu’un système de rotation à la présidence soit appliqué. Ce qui a constitué le point de désaccord avec les soutiens de la candidate du Mali qui scandaient « élection, élection », tandis que leurs opposants insistaient « no rotation, no election » qui signifie en français : « sans rotation, pas d’élection ».
Dans ce brouhaha, certains parlementaires en sont venus aux mains et les images ont fait le tour du monde.
Cette image négative véhiculée par les parlementaires africains a obligé l’Union africaine à intervenir avec la décision de suspension du processus électoral pour un mois.
En attendant la reprise des travaux, plusieurs députés plaident pour la délocalisation du vote pour raison de sécurité l’Afrique du Sud, où se trouve le siège de l’Institution, s’étant alignée du côté des frondeurs.
Alassane Cissouma