Organisé par le Center de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en partenariat avec l’Union Afriacaine (UA), le 14ème Forum économique international sur l’Afrique s’est ouvert lundi matin au siège de l’OCDE à Paris, auquel ont participé Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, Macky Sall, président du Sénégal, Moussa Mara, Premier ministre du Mali, ainsi que d’autres représentants gouvernementaux des pays africains et des représentants de différentes institution africaines.
L’édition 2014, axée sur le thème “Par l’Afrique, pour l’Afrique? Industrialisation et intégration pour une croissance inclusive”, met l’accent sur l’agenda panafricain de transformation économique et sociale, visant à faire le point sur ses progrès à la lumière de la mutation des réseaux du commerce international et du défi démographique, et également à s’interroger sur les implications de la crise Ebola.
Le Forum Afrique est un espace de rencontre et de dialogue ouvert chaque année par l’OCDE aux gouvernements et institutions africains et à leurs partenaires. Représentants du secteur privé, chercheurs et société civile y débattent avec eux des performances des économies africaines et des défis auxquels elles sont confrontées. Les débats bénéficieront des conclusions du rapport des Perspectives économiques en Afrique 2014, produit conjointement par le centre de Développement de l’OCDE, la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Avec un taux de croissance moyen de près de 4% en 2013, contre 3% pour l’économie mondiale, l’Afrique continue de faire preuve de dynamisme face aux turbulences régionales et internationales. Les projections de croissance pour le continent sont de l’ordre de 5% pour 2014 et entre 5 et 6% pour 2015.
Les gouvernements disposent ainsi de nouvelles marges de manœuvre pour mener à bien leurs projets de transformation économique et sociale. Mais pour y parvenir, il leur faut, selon l’OCDE, prendre les mesures nécessaires pour rendre cette croissance plus inclusive et plus durable, par exemple, en favorisant l’insertion des entreprises africaines dans les chaines de valeur mondiales et régionales afin de stimuler la création de nouveaux emplois, ou encore en adoptant des politiques territoriales innovantes afin de tirer le meilleur parti des dynamiques émergentes entre villes et campagnes.
Pour la première fois, la Commission de l’UA a été invitée par le centre de développement de l’OCDE à co-organiser ce Forum. Lors de sa première visite à l’OCDE, Nkosazana Dlamini-Zuma, signera un accod officiel, portant le maintien du dialogue de haut niveau dans les prochaines années à venir sur un programme panafricain d’intégration et de transformation.
maintenir le dialogue de haut niveau dans les prochaines années sur un programme panafricain d’intégration et de transformation.
Au cours du Forum, le centre de développement du OCDE lancera son Plan d’action de l’Afrique, qui s’appuie sur ses partenariats et ses activités avec les pays membres et les institutions en Afrique.
Au niveau international, ce Plan d’action vise à développer des plate-formes de dialogue avec la Commission de l’UA sur les chaînes de valeur mondiales, le développement basé sur les ressources naturelles, ainsi que l’amélioration des statistiques concernant les recettes fiscales. Collaborant avec la Commission économique pour l’Afrique, la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la BAD et le PNUD, le Plan d’action évalue les expériences natioanles dans la promotion de la transformation des politiques et de la production industrielles, et aussi la façon de renforcer le projet des Perspectives économiques en Afrique.
Au niveau national, le Plan d’action s’appuiera sur une nouvelle série d’études multi-sectorielles sur chaque pays africain pour soutenir la conception et la mise en œuvre des stratégies nationales de développement de ces pays.
Source: Agence de presse Xinhua
En premier lieu,pour rendre la croissance economique plus inclusive et plus durable ,ce qui suit est confus:”en favorisant l’insertion des entreprises africaines dans les chaines de valeur mondiales et regionales afin de stimuler la creation de nouveauxv emplois, ou encore en adoptant des politiques territoriales innovantes afin de tirer le meilleur parti des dynamiques entre villes et campagnes.”L’industrialisation basee sur les ressources naturelles a pour espace economique :les grandes regions Africaines: la CEDEAO,la CEEAC,La COMESA,la SADC .C’est dans ce cadre,que se plannifieront les grandes siderurgies,les complexes d’aluminium,les complexes chimiques et petrochimiques Africaines.Il y aura donc deux preoccupations majeures au niveau des grandes regions: 1)Insertion des industries intermediaires Africaines dans les chaines de valeur mondiales en exportant notamment des demi-produits vers les pays plus industrialises et en mettant fin a l’exportation des produits primaires,et 2)en developpant les chaines de valeur des produits intermediaires dans les grandes regions en vue de la satisfaction progressive des besoins des structures industrielles nationales et des regions pour certains produits clefs tels que par exemple la construction des bateaux de cabotages maritimes,fluviaux,mise en place d’une ou de deux unites de frabricatin de rails,fabrication des bus,des camions,des tracteurs,fer a constructions,coffrages metalliquesetc,etc,en resume,construire des regions economiques emergentes grace a l’industrialisation des secteurs clefs,y compris des structures industrielles nationales .Le programme Panafricain doit etre signe d’abord entre l’Union Africaine et les Communautes Economiques Regionales,CER, avant un quelconque partenariat avec les autres Organisations internationales.En Afrique,c’est l’Union Africaine integrant les CER,qui doit jouer le role de leadership en procedant progressivement ,a l’etape superieur a l’integration multisecterielle et en accroissaqnt davantage la productivite industrielle et partant economiqwue Africaine,selon le Traite de l’Union Africaine.Les perspectives economiques en Afrique ne seront pas determinees par les experiences nationales seulement ,mais plutot par les ressources minerales,agricoles et enrgetiques qui ont ete peu exploitees jusque-la et par l’attrait des investissements directs.Les etudes multisectorielles etre concues sur le plan regional et non sur le plan de chaque pays.Les strategies nationales ne doivent pas etre separees des strategies regionales .Ce serait parler de l’integration regionale sans l’appliquer!
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