ADDIS ABEBA – Le président sortant de l’Union africaine, Thomas Boni Yayi, a salué dimanche l’intervention militaire française au Mali, regrettant que l’UA n’ait pas réagi plus tôt pour défendre l’un de ses membres.
Je tiens à saluer la France qui, face aux délais de réaction extrêmement longs de l’Union africaine et de la communauté internationale, a pris les devants et fait ce que nous aurions dû faire depuis longtemps pour défendre un pays membre, a déclaré le président béninois dans son dernier discours en tant que président de l’organisation pan-africaine, à Addis Abeba.
Le dirigeant a encore fait part de sa profonde reconnaissance au président français, François Hollande, pour sa décision salutaire d’envoyer l’armée française au Mali.
Thomas Boni Yayi s’exprimait lors de l’ouverture du 20e sommet de l’UA, qui promet d’être dominé par l’intervention militaire française engagée contre les islamistes dans le nord du Mali et à laquelle doivent se joindre des troupes africaines.
La situation au Mali, qui fera encore l’objet d’une conférence de donateurs internationaux mardi (bien mardi) dans la capitale éthiopienne, s’était déjà retrouvée vendredi au menu d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA.
Le CPS a alors décidé d’augmenter les effectifs de la force africaine au Mali et a pressé le Conseil de sécurité de l’ONU de fournir une aide logistique temporaire d’urgence pour accélérer son déploiement.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé en décembre le déploiement de la Force internationale de soutien au Mali (Misma), chargée d’aider la faible armée malienne à reconquérir la moitié nord du pays, sous contrôle de groupes islamistes depuis avril 2012.
L’UA a admis l’urgence de déployer sur le terrain des troupes qui n’arrivent qu’au compte-gouttes, après l’intervention en toute hâte de la France, mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l’avancée des islamistes vers Bamako.
(©AFP / 27 janvier 2013 11h08)
gratitude et reconnaissance au president yayi BONI pour les efforts fournis dans le dossier malien.
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