APA – (Conakry) Guinée – Le Guide de la Révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi s’est félicité lundi, de la volonté manifestée par les « masses populaires africaines », particulièrement sa jeunesse et ses femmes, de décider du devenir de l’Afrique, en lieu et place des chefs d’Etat africains qui ont prouvé leur incapacité à fédérer le continent.
Le Guide de la Jamahiriya libyenne s’adressait à la jeunesse et aux populations de Guinée, fortement mobilisées au stade du 28 septembre à Conakry.
’’C’est à vous nos enfants et les femmes que l’on doit donner la parole afin que vous vous prononciez sur la volonté ou non de créer les États unis d’Afrique. On ne peut plus attendre les chefs d’Etat qui décidaient dans des salles de conférences, et ont prouvé leur incapacité à fédérer le continent’’, a dit le colonel Kadhafi.
Pour Mouammar Kadhafi, cela fait bien plus de quarante ans que l’idée des Etats unis d’Afrique avait été émise et soutenue par Kwamé N’krumah du Ghana et Sékou Touré de la Guinée, sans qu’aujourd’hui l’on ait constaté la moindre avancée.
’’ Le secrétariat de l’OUA et tous les sommets qu’on a connus depuis, la Commission de l’Union africaine sont des projets qui ont tous échoué, car nous avons été incapables avec ces structures de bâtir un parlement, de créer un banque centrale commune et une monnaie, comme nous l’avions prévue’’, a ajouté le chef de l’Etat libyen.
D’après lui, la seule alternative qui reste au continent africain et qui lui permettra d’amorcer son développement, en éradiquant la faim, la maladie, les guerres et tous les autres travers sociaux passe inéluctablement par la création des Etats unis d’Afrique.
Le Guide libyen, dont les propos ont été vivement acclamés par les populations, a annoncé qu’il comptait, dans les jours qui viennent soumettre, « au nom des masses africaines », son programme de création du Gouvernement des Etats unis d’Afrique.
Le colonel Kadhafi, pendant près d’une dizaine de minutes, a flétri l’immigration, estimant que le continent africain a en sa possession tout ce qu’il faut, pour « éviter que ses enfants se fassent manger par des poissons en mer profonde ».
« C’est une honte pour nous africains. Dans les conditions normales, nous n’avons rien à chercher chez eux, parce que nous avons tout ce dont nous pouvons avoir besoin pour nous développer. N’est-ce pas ce qui a expliqué le fait qu’ils soient venus chez nous, piller nos pays pour aller construire les leurs? », a-t-il ajouté.
ACA/of/APA
25-06-2007
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