L’Union africaine se réunit en urgence ce vendredi 23 mars à Addis-Abeba après le coup d’Etat militaire au Mali qui a suscité une vague de condamnations à l’étranger. La Cédéao, de son côté, organise mardi 27 mars un sommet extraordinaire au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. A Bamako, l’activité reste ralentie. De nombreuses boutiques sont fermées, ainsi que les administrations et la plupart des banques.
Les condamnations se sont succédées après le coup d’Etat au Mali. Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle au « rétablissement de l’ordre constitutionnel ». L’Union africaine regrette « un sérieux recul » et se réunit ce vendredi 22 mars en urgence à Addis-Abeba, tandis que l’Organisation de la conférence islamique se dit « profondément choquée».
Ce coup de force des militaires mutins a poussé la Banque mondiale et la Banque africaine de développement à suspendre leur aide. Même chose du côté de la France, qui a suspendu toutes ses coopérations non humanitaires avec le Mali alors que les Etats-Unis réexaminent aussi leur aide. La Commission européenne, elle, a décidé la suspension des opérations de développement, mais pas l’aide humanitaire.
La Cédéao organisera mardi 27 mars un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, consacré à la situation au Mali. L’institution qui regroupe quinze Etats membres de l’Afrique de l’Ouest, a condamné sans réserve le coup d’Etat militaire. Le président de la commission de la Cédéao, l’ancien Premier ministre burkinabé, Kadré Désiré Ouédraogo, se rendra peut-être au Mali, dès ce vendredi 22 mars, pour tenter de rencontrer les parties en conflit.
Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) « surveille de près la situation », a déclaré un porte-parole de l’organisation humanitaire à Genève, ce vendredi. « Nous sommes en train de réévaluer notre dispositif pour la région, afin de pouvoir répondre » à de possibles arrivées de personnes dans les pays autour du Mali, a-t-il ajouté.
Des milliers de personnes ont quitté le Mali depuis la mi-janvier suite à des combats entre des forces rebelles et l’armée malienne dans le nord du pays. Les rebelles touaregs ont profité de la confusion provoquée par le coup d’Etat pour annoncer qu’ils espéraient très vite gagner du terrain dans le nord du pays.
Ce vendredi matin, la vie semblait reprendre son cours normal, bien que l’activité soit ralentie. La circulation sur les grandes artères restait timide et de nombreuses boutiques étaient fermées, de même que les administrations et la plupart des banques.
Au moins dix personnalités maliennes ont été arrêtées depuis l’annonce du coup d’Etat Les putschistes disposent du soutien de la base, des soldats de rangs, ce qui leur a permis, après avoir forcé les portes des magasins du camp Kati pour sortir les munitions d’attaquer en grand nombre le palais de Koulouba et de prendre le contrôle de la radio.
Confusion sur les intentions et les soutiens des putschistes
Pas de ralliements significatifs
Mais pour l’heure les mutins n’ont pas réussi à rallier les officiers supérieurs. Selon nos sources, de hauts gradés ont été approchés pour rejoindre le mouvement. Ils ont refusé. Autre handicap pour les putschistes, les partis politiques pourraient se montrer plus hostiles que prévu au coup d’Etat, même si, sur le fond, ils comprennent les raisons de la révolte des soldats contre le régime d’ATT (Amadou Toumani Touré).
Jusqu’à présent, seul Oumar Mariko, du parti Sadi, soupçonné d’activisme auprès des militaires, s’est déclaré prêt à travailler avec les putschistes. Sur le plan international, les condamnations particulièrement fermes se sont multipliées au fil des heures. L’image de soldats jouant les shérifs dans les quartiers de Bamako en pillant à droite et à gauche risque d’aliéner aux putschistes l’éventuelle bienveillance d’une population très critique, elle aussi, à l’égard du gouvernement.
Dans ces conditions la junte aura-t-elle les moyens de s’imposer durablement au pouvoir ?
Parmi elles figurent deux anciens Premiers ministres dont l’un, Modibo Sidibé, s’apprêtait à annoncer officiellement sa candidature à la prochaine présidentielle. Un autre candidat à la présidentielle, Jeamille Bittar, l’ancien ministre des Affaires étrangères Soumeylou Boubèye Maïga et le maire central du district de Bamako, font partie des personnes arrêtées. Ils sont quasiment tous détenus au camp militaire de Kati, à 15 km de Bamako, où a commencé la mutinerie d’une partie de l’armée.
Officiellement, rien ne leur est encore reproché mais ces arrestations constituent une source d’inquiétude pour leurs proches et pour une association malienne de défense des droits de l’homme. D’autant que les personnes privées de liberté n’ont pour l’instant pas de droit de visite. Interrogés par RFI, les militaires mutins ont pris l’engagement de faire respecter la présomption d’innocence.
RFI
ON S’EN FICHE DE L’UNION CAFARNACAISE QU’ELLE AILLE SE FAIRE VOIR ET AUSSI L’UNION DES TRAITRES EUROPEENNES, MAIS AUSSI LES NATIONS DESUNIS QU’ILS S’OCCUPENT DE BACHARD ET NOUS LAISSER NOTRE PAYS ET NOS AFFAIRES BANDE VAUTOURS
L’UA CE MACHIN…. AVEC UN JEAN PING INEFFICACE… IL AURAIT PU AVEC LE CONSEIL DE SECURITé DECIDé SINE DIE D’AIDER LE MALI CONTRE LES ENVAHISSEURS ET SAUVER LE REGINE AVANT LES ELECTIONS… INCAPABLES COMMUNAUITES INTERNATIONNALE…
je me pose 3 questions:
à qui profite ce coup d’état 35 jours avant les élections?
qui est victime de pillage,d’agression et de viol?
et qui est victime de la corruption des fonctionnaires et autres?
A M.Le justicier.Moi depuis mon pc ici à Paris, j’ai vu une scène vidéo où un militaire essayait d’empêcher un autre de voler du matériel de l’ORTM.Comme certains camps ne sont pas pour le coup, qu’est ce qui prouve que ce n’est pas des élements de ces camps qui se livrent au pillage?Des opportunistes, il y en a toujours!On ne peut pas comprendre que ces putschistes eux-mêmes se livrent au pillage sachant bien que cela peut bien ternir leur propre image. 😉
moi, je suis inquiet. le nord doit s’appreter à un pouvoir touareg car aujourd’hui le mali est plus fragile que jamais et les touaregs le savent bien. ces militaires au lieu d’aller combattre les rebelles s’en prennent aux paisibles citoyens de la capitale et même aux boutiquiers koroboro. est ce que c’est un deal entre eux et le MNLA? moi je crois que oui. leur contrat est de fragiliser le mali pour que le MNLA gagne du terrain. Traitres sachez que la justice divine est là
N’ont-ils pas raison en face de ce “bordel” de situation a Bamako ? c’est si bete tout cela ! c’est pessimiste de dire cela surement mais on nous enleve le petit peu de dignite que nous avions en tant que Malien. Les gens ne mesurent pas la porte de leurs actions au Mali. Que c’est dommage !
J’essaie de me dire quelle aurait pu être l’issu des élections du 29 avril. Il faut éviter le pire ou le scénario Ivoirien que certains ennemis du Mali attendaient. Il faut tout simplement prendre acte tout faisant une condamnation de principe et continuer à s’organiser pour défendre l’intégrité du Mali.
Je voyais déjà venir des armadas de Médiateurs si on tenait les élections dans un tel climat.
Dans les deux premiers coup d’etat que nous avons connu ,1968 et 1991 ,le peuple est sortie de lui meme pour acclamer les militaires sans un seul appele venant d’eux,mais cette fois ci il y a eu une tres grande difference.Nous prennons tout les risques a un mois du depart d’ATT,quelqu’un qui avait deja commence’ a demenager chez lui pourquoi lui faire un coup d’etat maintenant?Un coup d’etat est toujours un saut dans l’inconnu mais dans notre situation actuelle c’est un saut dans l’enfer.Il faut que cette situation s’arrete.L’armee,cence’ nous proteger detruit les biens des paisibles populations pour rien,les biens de l’etat pour rien et avec tout sa les rebelles font des mouvements au nord.Ecoutez SVP les membres du CNRDRE de la junte ,le monde entier nous regarde,nous sommes entrain de nous faire ridiculiser,remettez le pouvoir au civil et allez a l’encontre des bandits qui peuvent nous attaquer a tout moment,et une attaque a l’heure actuelle est synonyme de guerre civile.
A quels civils les militaires vont remettre le pouvoir? A ATT je ne pense pas ou a ceux qui etaient autour de sa table a ATT je crois pas aussi, alors quelle est la solution?
AU LIEU DE DIRE DOUDOUBA TU DEVRAIS DIRE BATARBA JE CROIS QUE C’EST LE NOM QUI TE CONVIENT C’EST TOI QUI TE FAIT RIDICULISER PAR CE QUE TU NE CESSES DE RACONTER QUE DES IMBECILITES.
L’Union Africaine se reunit mais pour dire quoi? que des mots sans lendemain et sans actions.
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