12 au13 octobre dernier en Egypte : Mention spéciale à notre compatriote Haïdara Chato Cissé pour la bonne santé de l’Institution

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Mention spéciale à notre compatriote Haïdara Chato Cissé pour la bonne santé de l'Institution
Aichata Cissé dite Chato présidente du Caucus parlementaire avec à sa doite Machawa Khaba, directrice du Genre de la commission de l'UA

La présidente du Caucus des femmes parlementaires d’Afrique,  notre compatriote Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, était la vedette de la 8ème Conférence qui vient de se tenir en Egypte du 12 au 13 octobre dernier. Une mention spéciale lui a été adressée pour la bonne santé du Caucus depuis qu’elle en est la présidente.

Les travaux de la 8ème Conférence des femmes parlementaires d’Afrique se sont déroulés du 12 au 13 octobre dernier, à Sharm El Sheikh, en Egypte. Plusieurs invités de marque ont pris part à ce grand rendez-vous, parmi lesquels la ministre égyptienne de la Solidarité, Ghada Wali et la présidente de l’Association Dounga, Mme Danielle Sassou N’Guesso, en qualité d’invitée spéciale.

La présidente du Caucus des femmes parlementaires africaines, notre compatriote Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, député à l’Assemblée nationale, était très fière de la tenue de cette conférence en Egypte. C’est pourquoi, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, elle a demandé d’observer une minute de silence en la mémoire de l’honorable Amira Ibrahim du parlement égyptien, décédée dans un accident tragique pendant qu’elle se rendait à la Conférence. Une belle occasion aussi de remercier “les femmes égyptiennes pour leur courage et leur responsabilité, tout en leur signifiant que les femmes d’Afrique sont venues pour un échange d’expériences afin de s’inspirer de leur leadership”.

Lors de cette conférence, plusieurs thèmes ont été débattus. Il s’agit d’abord de  l’Agenda 2063 qui vise une Afrique intégrée, prospère et en paix, portée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale, le Protocole de Maputo; son appropriation par les participants, sa domestication, sa promotion, sa ratification ainsi que sa mise en œuvre au niveau national et régional. Sans oublier le rôle de la Société civile pour une représentation significative des femmes dans les postes électifs et nominatifs et le point sur la mise en œuvre des résolutions de la Conférence de 2015, ainsi que le rôle des parlementaires dans la promotion de l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles. L’honorable Haïdara Chato Cissé a profité aussi pour remercier l’honorable N’Kodo Roger Dang, président du parlement panafricain pour sa persévérance, pour avoir réussi à marquer de son empreinte une nouvelle dynamique au caucus des femmes parlementaires. Elle a également félicité le Bureau du Parlement panafricain (PAP), les présidents des commissions permanentes et tous les membres du Parlement panafricain qui ont décidé à l’unanimité de voter pour trois femmes au Bureau du PAP sur cinq. Ce qui prouve, à suffisance, dira-t-elle, que la discrimination positive est de mise au Parlement panafricain.

La présidente du Caucus des femmes parlementaires d’Afrique n’a pas manqué de rappeler ses sœurs membres du Bureau que les femmes attendent d’elles des prises de position positives et visibles à l’endroit des femmes. Pour ce faire, elle a sollicité l’institution pour mettre à la disposition du caucus des femmes des moyens adéquats pour la mise en œuvre de leur plan stratégique. Aussi, elle a rappelé à la conférence la tenue d’une rencontre du Bureau élargie aux présidents des commissions qui aura à se pencher sur la planification des activités de 2017.

A l’issue des travaux, un communiqué final a été élaboré et axé sur dix points. Il s’agit de la mise en place d’un Comité de gestion composé de cinq membres, soit une représentante par région ; l’accélération de la signature, la ratification et l’application du Protocole de Maputo, notamment en ce qui concerne l’article 13 portant sur les droits économiques et la protection sociale ; l’implication des Premières dames pour l’autonomisation de la Femme, à l’instar du rôle qu’elles jouent pour éradiquer le Vih/Sida. Il s’agira d’œuvrer pour  la création d’une Banque d’investissement par région pour faciliter l’accès des femmes au financement.

                                                                     A.B.HAÏDARA

 

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