La 52e session ordinaire du Comité interparlementaire de l’Uémoa s’est ouverte le mardi 05 et se poursuivra jusqu’au mercredi 13 septembre à Cotonou (Bénin). Une rencontre à laquelle participent quatre membres du Conseil national de transition dont Abdoul Majid Ag Mohamed Ahmed Al Ansar dit Nasser.
La 52e session ordinaire du Comité interparlementaire (Cip) de l’Uémoa, qui s’est ouverte le mardi 05 septembre, est consacrée à l’examen du budget 2024 et le cadre de programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026 du Cip, du point de l’exécution du budget 2023 du Cip au 31 août 2023, et enfin à des échanges sur la situation socio-politique dans les États membres de l’union. Cette rencontre statutaire regroupe les parlements des huit pays de la zone UEMOA. Le Mali est représenté par quatre membres du CNT dont Abdoul Majid Ag Mohamed Ahmed Al Ansar dit Nasser.
« Cette 52e session ordinaire s’ouvre dans un contexte régional difficile où notre espace communautaire fait face à des défis multiformes », a rappelé Richard Allossohoun, vice-président du Cip-Uémoa dans son discours inaugural. Ceux-ci se résument à l’exposition à des chocs externes et internes, notamment, des crises socio-politiques, la paix et la sécurité, des contraintes d’infrastructures, la lenteur de transformation de l’économie, les effets négatifs découlant du changement climatique.
Au regard de ces difficultés qu’un seul État ne peut à l’évidence surmonter, Richard Allossohoun se dit convaincu que seule une intégration forte, bien comprise et acceptée des populations, fondée sur une volonté politique inébranlable, constitue la voie inconditionnelle qui s’impose à nos États. « De ce fait, notre Union doit conforter le pilier fondamental de l’intégration qu’est la libre circulation des personnes et des biens, par l’appropriation effective des réformes par les communautés de nos États elles-mêmes », a-t-il expliqué.
La solidarité de l’institution parlementaire sous régionale au peuple nigérien
A l’en croire, il va falloir persévérer dans la sensibilisation des populations et mener des plaidoyers adéquats auprès des décideurs pour l’application des politiques communes à l’union, à travers l’harmonisation et la mise en œuvre des dispositions pratiques promulguées par le Traité modifié de l’Union économique et monétaire ouest africains de 2003. Le vice-président du Cip-Uémoa a exprimé la solidarité de l’institution parlementaire sous régionale au peuple nigérien et a souhaité une sortie pacifique de la crise.
La 52e session sera également l’occasion de discuter sur trois sujets majeurs. Il s’agit de la mise en œuvre des règles communautaires de concurrence, le commerce électronique : opportunités et défis, et enfin la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine : défis et opportunités pour les États membres de l’Uémoa. Des thématiques qui seront débattues par des experts de la commission de l’Uémoa.
En les choisissant, le comité Interparlementaire compte acquérir auprès des spécialistes en la matière, des amples informations afin d’enrichir ses connaissances sur les enjeux qui entravent la marche des communautés de l’Uémoa vers l’intégration totale, a précisé le vice-président, Richard Allossohoun. Il convient de rappeler que la rencontre prendra fin le mercredi 13 septembre.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
Une bande d’inutiles !!!! La situation politique a toujours été désastreuse, ils n’ont jamais rien fait, et c’est maintenant qu’ils veulent nous emmerder ?
Une organisation totalement au service de la France, des pays Européens et des chefs d’état des huit pays qui la compose, avec cette dynamique dans l’esprit de “qui paye commande”, elle ne fera jamais, jamais, jamais le bonheur des pauvres peuples de ces pays qui souffrent, souffrent et souffrent dans les commérages des dirigeants de cette institution. Il est temps et grand temps que les dirigeants de nos pays ouvrent les yeux en servant nos pauvres peuples avec sincérité et loyauté afin que l’organisation joue pleinement son rôle dans la recherche du bonheur de ces pauvres peuples des huit pays de l’institution. Tant que les dirigeants africains se comporterons comme ils le font actuellement, les pauvres peuples africains ne serons jamais épanouis.
CE SONT LES PARLEMENTAIRES QUI DOIVENT VISER LES CHEFS D ETATS DONC CONFIRMER OU INFIRMER LEURS DECISIONS, PARLER AU NOM DES PEUPLES.
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