Séminaire d’initiation et d’appropriation des réformes de l’UEMOA : L’APE et le TEC expliqués aux Secrétaires généraux et Directeurs des organisations consulaires et patronales

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CCR-UEMOA
Une vue du presidium lors de l’ouverture du séminaire

Après Dakar en septembre 2012 et Abidjan en octobre 2013, c’est Bamako qui accueille depuis hier au Grand hôtel Azalaï, le séminaire annuel d’initiation et d’appropriation des Secrétaires généraux et Directeurs exécutifs des chambres consulaires et des organisations patronales des huit Etats membres de l’UEMOA. La cérémonie d’ouverture était présidée par le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Sanou Sarr, en présence des représentants du président de la Commission de l’UEMOA et de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA (CCR-UEMOA).

 

Après les mots de bienvenue du représentant du président du Collège transitoire de la CCIM, le vice-président SanouSarr, et les discours des représentants des présidents de la CCR-UEMOA et de la Commission de l’UEMOA, les participants venus des huit pays de l’espace communautaire ont planché sur les thèmes inscrits au programme de cette première journée. Trois présentations ont été faites : la première portant sur l’accord de partenariat économique (APE), la seconde sur l’état d’avancement des travaux du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO et, enfin l’examen de l’offre d’accès au marché des marchandises de la région de l’Afrique de l’Ouest avec comme sous-thèmes le calendrier du désarmement tarifaire, le protocole sur les règles d’origine et la détermination de l’impact fiscal net.

 

 

A propos du contenu du projet d’accord de l’APE entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne (UE), il a été dévoilé par Ousmane Koné, Directeur du commerce extérieur à la Commission de l’UEMOA. C’est ainsi qu’on a appris que l’APE relève du volet ” Coopération économique et commerciale ” de l’Accord de Cotonou signé en 2000 entre l’UE et les pays ACP. C’est, en effet, un accord de libre échange entre deux régions : l’UE et la région Afrique de l’Ouest (15 pays de la CEDEAO – dont les 8 pays de l’UEMOA- + la Mauritanie. Il porte sur les principes fondamentaux que sont la réciprocité, la compatibilité avec les règles de l’OMC, l’asymétrie dans l’étendue et le calendrier des désarmements tarifaires, l’aide financière pour accompagner la mise en œuvre et l’implication des acteurs non étatiques. Il s’agit là d’un accord commercial mais qui intègre des aspects de développement, selon le conférencier.

 

 

La signature de l’APE – les négociations ayant commencé depuis 2003 – est prévue, selon des sources concordantes, pour très…bientôt. Certainement avant 2015, mais cela dépendra de l’issue des négociations et de l’agenda des chefs d’Etats de la CEDEAO.

A travers l’exposé de l’expert en Douane à la Commission de l’UEMOA, Amadou Diop, sur l’état d’avancement des travaux sur le TEC (Tarif extérieur commun) de la CEDEAO, l’on apprend que le conseil des ministres a recommandé sa mise en application à partir du 1er janvier 2015. Cela en perspective notamment de l’intégration du TEC dans les lois des finances des Etats membres et son application effective aux cordons douaniers (évaluation des besoins, renforcement des capacités, sensibilisation…).

 

 

Le séminaire prend fin le mercredi prochain après que les participants eurent épluché des thèmes tels que l’ ” Examen du programme APE pour le développement (PAPED) “ d’un coût de 15 milliards d’euros et le ” Fonds régional pour l’APE (FRAPE) “ ; ” les marchés publics, le développement des PME et la création d’emplois “, entre autres.

 

Mamadou FOFANA

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