Les transferts des fonds des migrants dans l’espace Uémoa ont quasiment quadruplé entre 2000 et 2008, passant de 323,1 à 1.223,5 milliards de FCFA, selon une étude de la BCEAO dont copie est parvenue à la Pana à Bamako. En pourcentage du PIB, cette proportion varie 0,9 pc en Côte d’Ivoire et au Niger, à 8,8 pc au Togo. Elle est estimée à 2,9 pc au Bénin, 1,3 pc au Burkina-Faso, 3,9 pc en Guinée-Bissau, 3,4 pc au Mali et 7,3 pc au Sénégal. Les transferts de fonds au niveau de l’Uémoa représentent environ 15,0 pc de l’ensemble des flux destinés aux pays de l’Afrique sub-saharienne sur la période 2000–2009. Le Sénégal est le premier destinataire des fonds (47,5 pc), suivi du Mali (13,5 pc), de la Côte d’Ivoire (11,3 pc) et du Togo (10,8 pc), l’importance des émigrés dans ces pays et la densité du réseau bancaire expliquant cela.
Les sociétés de transfert d’argent sont le principal canal formel par lequel les migrants initient leurs opérations qui sont assurées par des sociétés de transfert rapides, les Banques et la poste.
A côté de ces intermédiaires officiels, il existe des circuits informels de transfert qui se sont développés en raison des contraintes existant au niveau des structures formelles comme le faible développement des infrastructures qui restreignent la disponibilité des Afrique en ligne
