La 19ème session ordinaire du Comité interparlementaire de l’espace Uemoa a statué sur la construction du futur siège de son parlement à Bamako. Notre pays est honoré d’apprendre la bonne nouvelle que sa capitale va désormais abriter l’ensemble des parlementaires de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest.
Cette décision est issue du rapport du bureau sortant qui était dirigé par son président le Nigérien Mahamane Ousmane. Quelque 500 millions de francs CFA ont été débloqués pour les travaux de ce joyau qui ne va pas tarder à surgir de terre, apprend-on de bonne source. Ce n’est plus qu’une question de programmation. Il reste maintenant à nous édifier sur la date précise, le délai d’exécution des travaux et le choix du site.
L’ancien siège, qui se trouve à Quinzambougou vers la zone industrielle, s’est avéré trop petit pour accueillir toutes les activités du parlement. Après seulement six mois d’activités, il a montré ses insuffisances d’où la nécessité de construire un nouvel édifice qui puisse mieux accueillir les activités de l’organisation.
Bamako, terre de rencontres, d’accueil et d’hospitalité va, une fois de plus, répondre à tous ces attributs en abritant le nouveau siège du parlement de l’Uemoa.
Les profs reprennent le chemin de l’école !
Au cours de son assemblée générale extraordinaire de mardi dernier, le Syndicat national de l’enseignement supérieur a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève illimitée. Cette décision du Synesup intervient après plus de deux mois de cessation de cours dans les facultés et autres instituts. L’arrêt de la grève fait suite à la satisfaction partielle de leurs revendications.
Sur le premier point relatif aux primes de logement, le gouvernement et le syndicat sont tombés d’accord sur la somme de 50 000 Fcfa par mois. Deuxième point : les résultats de la Faculté des sciences juridiques et politiques ne sont plus annulés. Il sera procédé au renouvellement des organes statutaires. En ce qui concerne le troisième point, le gouvernement a pris l’engagement de signer dans les jours à venir les décrets portant réglementation des tâches liées aux examens et le décret additif de nomination des professeurs. Toutefois, le Syndicat national de l’enseignement supérieur s’est réservé le droit de reprendre la grève si le gouvernement ne respecte pas l’ensemble de ses engagements.
A tout seigneur, tout honneur !
La suspension de la grève du Syndicat national de l’enseignement supérieur est à mettre à l’actif du Premier ministre, chef du gouvernement, Ousmane Issoufi Maïga qui s’est personnellement investi afin que les enseignants reprennent le chemin de l’école.
A maintes reprises, il a rencontré Dr Abdou Mallé et ses camarades en rupture de confiance avec le département de tutelle resté sourd à leurs doléances. A chaque rencontre, Pinochet a tenu un langage franc tout en rassurant ses interlocuteurs.
Chiaka Doumbia
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