En dépit de toutes les critiques formulées à son encontre, force est de reconnaître que le gouvernement d’énormes efforts. Afin que notre pays soit dans le peloton de tête, au sein de l’espace UEMOA.
Selon le dernier rapport de surveillance multilatérale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le Mali est le seul pays à avoir respecté six des huit critères de convergence. Son solde budgétaire est de 3, contre 2,4 pour la Côte –d’Ivoire ; 0,4 pour la Guinée –Bissau. Même pour les autres pays de l’UEMOA, le solde budgétaire est inférieur à la normale.
Aussi, le taux de croissance enregistré par le Mali est de 4,5 % ; C’est le taux le plus élevé, enregistré au sein de l’UEMOA. Il est suivi par la Côte –d’ivoire (3,8 %) ; le Togo (3,1%) ; la Guinée – Bissau (3 %) ; le Bénin (2,7 %) ; le Sénégal (1,5 %) ; le Niger (0,9 %).
Ces performances s’expliquent, d’abord, par la bonne production agricole enregistrée par notre pays. Elle est estimée à 5 millions de tonnes. Soit une augmentation de 5 % par rapport à la précédente campagne agricole.
Ensuite, par la hausse du cours de l’or sur le marché international. Troisième producteur africain, après le Ghana et l’Afrique du Sud, le Mali a su tirer son épingle du jeu.
Seul bémole à son tableau : le Mali n’a pas respecté le critère du solde extérieur courant et celui de la pression fiscale.
Malgré tout, le Fonds Monétaire Internal (FMI) s’est réjoui de l’«excellente performance de l’économie malienne qui a été rendue possible par une gestion macroéconomique adéquate, ainsi que par des récoltes et des prix à l’exportation favorables ». Au suivant !
