Marché financier de l’UEMOA : Le Mali mobilise 100 milliards de F CFA d’emprunt obligataire

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Pour le financement  de sa politique de développement des infrastructures, l’Etat du Mali (fort du succès de sa 1ère expérience) a décidé de lancer, en avril 2017, un nouvel  emprunt obligataire sur le marché financier de l’UEMOA. Objectif ?  Lever la somme de 100 milliards de francs CFA.

-Maliweb.net- La salle Balla Moussa Coulibaly, au siège du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), a accueilli, jeudi 31 Aout 2017, la cérémonie de première cotation à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’emprunt obligataire «Etat du Mali 6,50% 2017-2024». La rencontre a mobilisé le gotha du milieu financier malien (banques, assurances, opérateurs économiques, investisseurs…). La participation de M Edoh Kossi Amenouve, Directeur Général de la Bourse des Valeurs Mobilières (BRVM) a donné à la cérémonie un éclat tout particulier.

C’est dans le cadre du financement  de sa politique de développement des infrastructures que l’Etat du Mali a décidé de lancer ce nouvel  emprunt obligataire sur le marché financier de l’UEMOA, pour lever la somme de 100 milliards de francs CFA. Caractéristiques de l’emprunt : Montant mobilisé (100 milliards de francs CFA) ; nombre et prix de l’obligation (10. 000. 000 d’obligations de 10.000 francs CFA chacune) ; Taux d’intérêt nominal annuel (6,50%) pendant 7 ans, avec un différé de 2 ans ; le public cible est constitué d’établissements bancaires, investisseurs institutionnels, particuliers, pour une date de souscription allant du 23 mars au 14 avril 2017 inclus.

Les fonds mobilisés serviront au financement  d’aménagements agricole, et surtout d’un important  programme de construction de routes, notamment  la route Yanfolila-frontière Guinée (52 km), Banconi-Dialakorodji-Safo-Nonsombougou (56 km), Barouéléi-Tamani (31km), Kayes-Sadiola (90 km), Kangaba-Dioulafoundo-frontière Guinée (50km).

Pour conduire l’opération de mobilisation des fonds, la direction nationale du trésor public et de la comptabilité nationale a mandaté la Société d’Intermédiation et de Gestion du Mali (SGI -Mali) en qualité de chef de file du syndicat de placement ; un syndicat composé d’une vingtaine de SGI de la sous région. La SGI Mali, dirigée par Amadou Baba Cissé, a été chargée de la mise en œuvre de l’opération suivant les règles en vigueur sur le marché financier régional de l’UEMOA, avec l’appui des SGI ivoirienne (BOA Capital Scurities) et burkinabé (Société burkinabé d’intermédiation financière), toutes deux co- chef de file.

«La première cotation de l’emprunt obligataire est venue parachever le succès de ce processus », a observé M Edoh Kossi Amenouve, directeur général de la BRVM, dans le discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie de cotation. Quant au Ministre du Commerce, M Abdet karim Konaté, représentant son homologue de l’Economie et des Finances, il a salué la mobilisation de la communauté financière qui a répondu à l’appel du gouvernement en souscrivant la totalité des obligations mises sur le marché.

La remise de plaques commémoratives suivie d’une séance photos, a mis un terme à une rencontre dont le succès a été reconnu par tous les participants, nationaux et étrangers.

Papa Sow

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8 COMMENTAIRES

  1. comment en 2017, un pays peut s’en glorifier d’avoir mobilisé 100 milliards fca en emprunt public. la goûte d’eau. soyons sérieux et avoir des ambitions. pour un état, 100 milliards fca ne représentent rien du tout.

  2. EXCELLENT, nous avons certains dirigeants de l’opposition qui se battent pour couper le financement au Mali pour empêcher l’État de réaliser ses objectifs. Cette stratégie fauchera l’herbe sous leurs pieds. N’écoutez donc pas les personnes qui ont reçu peu d’éducation qui vous insultent sur le net. Allez-y, malgré la crise, le développement de l’agriculture donne une place nette au Mali au niveau de l’économie de la CEDEAO. Nous qui cherchons à savoir de quoi s’agit-il, sont mieux placés pour mieux apprécier. Votre 2ème mandat est assuré. PARESSEUX ! il faut travailler, IBK est venu pour faire les routes, les hôpitaux, et non pour donner du travail à chaque drogueur.

  3. un taux à 6.5% comment l’Afrique va s’en sortir alors que le pays comme la France prêtent à des taux proches de zéro.

    • Le danger est qu’IBK va prendre cet argent pour s’acheter sa boisson fermentee et voyager au bord de AIRFORCEONEIBK.

  4. Viva Louise, tu as vu juste, aller chercher des emprunts n’est pas difficile mais quoi faire avec cet argent est le plus important car nous ne voyons aucun indice de developpement au vert au Mali, la grande pauvrete continue, le manque d’infrastructure est clair et IBK continue d’aller se faire soigner en France.

  5. Le président IBK est face à de nombreux défis pour la modernisation de notre pays; Ce n’est pas une mauvaise chose que faire recours à une telle opération, qui est même régulièrement utilisée par certains pays de notre sous région. Avec ces 100 milliards de francs CFA il pourra réaliser plusieurs infrastructures routière e agricole qui auront un impact direct sur les conditions de vie de ses compatriotes; La fin justifie les moyens::

  6. 100 milliards!!! IBK nous enfonce davantage dans des dettes; Combien on va rembourser pour ce prêt (obligataire)? Surtout, il ne doit pas servir à acheter un jet privé, ni être investi dans des dépenses de prestige des membres de ce gouvernement de mégalomanes.

  7. Aywa!!!! Cet argent a été mobilisé pour la réalisation d’infrastructures; il n’est donc pas destinés à des comptes privés. Nous serons vigilant désormais sur la destination de notre argent. choquer pour éduquer!

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