L’Association des médiateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (AMP-UEMOA) engage l’opinion publique malienne à “une mobilisation populaire de résistance face aux agresseurs du Mali”, a indiqué mardi le président de l’association, Albert Tévoédjrè.
L’AMP-UEMOA invite les organisations régionales et internationales et non gouvernementales à apporter leur soutien à cette action, a-t-il affirmé au cours d’une conférence de presse tenue à la fin d’une mission de l’AMP-UEMOA au Mali.
Tirant les conclusions de leur mission, M. Tévoédjrè a indiqué que “il faut rendre non crédible et minorer la vision des occupants, rendre minoritaire, ambigu et étroit, le fondement de l’ application de la Charia, selon l’interprétation abusive des occupants”, ajoutant: “il faut un leadership unifié au Mali”.
“L’AMP-UEMOA tient à témoigner tout particulièrement son attention, sa fraternité et sa pleine solidarité aux femmes, aux hommes et aux enfants de la région nord du Mali”, a-t-il dit.
“Ces personnes sont prises en otage par des groupuscules armés qui leur font endurer des souffrances innombrables au nom d’ interprétations abusives et sectaires du Livre Saint de l’Islam, détruisant au passage le riche patrimoine culturel qui fait la fierté du Mali, du continent africain et du monde entier”, a déclaré M. Tévoédjrè.
Pour l’AMP-UEMOA, “Les valeurs islamiques les plus largement partagées par la grande majorité du peuple malien se trouvent ainsi mises en cause par ces organisations (occupants, Ndlr) qui profitent de l’inorganisation de l’opinion internationale”, a-t-il relevé.
M. Tévoédjrè et ses collègues “souhaitent l’implication de l’ Organisation de la conférence islamique et les autres organisations islamiques pour agir sur les esprits des uns et des autres” et “demandent au Mali de solliciter la solidarité dormante (des pays islamiques) à son profit”.
Publié le 2012-09-26 11:27:23 | French. News. Cn
1. Ce matin 26 septembre 2012, il semble que les policiers sont entrain de s’entretuer pour une histoire de syndicats et de grades. Tous les hommes en tenue au Mali semblent préférer utiliser leurs joujoux entre eux que de faire face au vrai ennemi que tout le monde connaît…
2. Je crois qu’il faut positiver enfin. Bien qu’ ATT avait déjà une promesse ferme de 7 millions de dollars d’aide militaire de l’Afrique du Sud, le coup d’état a permis d’avoir enfin ce qu’il a toujours demandé sans trop de succès: l’internationalisation de la lutte contre le terrorisme et le banditisme armé, en n’oubliant pas de traiter aussi l’anarchie libyenne qui se répercute inévitablement sur le Mali. Si l’ONU vote bien sûr. On semble oublier aussi que bien plus que les otages actuels, le plus important ce sont les otages futurs avec en prime l’impossibilité d’investir au Nord Mali, donc à pérenniser le banditisme et le terrorisme.
3. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout, ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.
4. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
5. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie, Diplomatie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali) qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali. Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES.
6. Des comédiens continuent à nous assener de négociation avec un banditisme déguisé plusieurs fois séculaire, et non daté de la période moderne ou coloniale. Un banditisme qui reparaît à chaque fois que l’Etat central faiblit et que les populations oublient les systèmes d’autodéfense (simples razzias par le passé, chantage de l’Etat et trafics de drogues, d’armes ou d’humains dans les temps modernes). A LA QUESTION ‘’QUOI NEGOCIER ?’’, LA REPONSE EST LIMPIDE : AUTORISER LES BANDITS ARMES DEGUISES EN DJIHADISTES OU EN INDEPENDANTISTES A OCCUPER UNE PARTIE DU TERRITOIRE (L’ENSEMBLE DU NORD OU L’EXTREME NORD) POUR MENER A BIEN LEURS ACTIVITES DE VOLS, DE VIOLS, D’ENLEVEMENTS, DE PROFANATIONS, D’OUTRAGES (MAINS ET PIEDS TRANCHES, FLAGELLATIONS ET LAPIDATIONS, ASSASSINATS…) ET DE TRAFICS EN TOUT GENRE (CIGARETTES, ARMES, DROGUES, HUMAINS…), EVENTUELLEMENT A DISTRIBUER DE L’ARGENT OU DES POSTES JUTEUX A LEURS MEMBRES ET RARES CADRES. En définitive conclure en la qualification de narco Etat du Mali.
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