Lutte contre le terrorisme : L’UEMOA donne le sourire au Burkina, au Mali et au Niger grâce à une contribution de 50 milliards de fcfa

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À l’issue du sommet extraordinaire de Dakar le 3 décembre 2019, les dirigeants de l’Union ont décidé d’apporter une contribution pour aider le Burkina Faso, le Mali et le Niger à faire face aux dépenses liées aux opérations militaires.

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a annoncé mardi qu’elle allait accorder 100 millions de dollars à trois de ses membres (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) qui luttent contre le terrorisme au Sahel, à l’issue du sommet extraordinaire tenu à 30 km à l’est de Dakar.

Pour le président de la Commission de l’UEMOA, le Nigérien Abdallah Boureima : « cette contribution était une façon urgente de faire face au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire ».

Quant à M. Alassane Ouattara, il souligné la nécessité de trouver des moyens de financement alternatifs et durables pour faire face aux défis sécuritaires, dont le terrorisme.

Pour y parvenir, a rappelé Alassane Dramane Ouattara, la session des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, tenue à Ouagadougou (Burkina Faso) le 13 septembre 2019, qui avait décidé de mobiliser des ressources propres à hauteur d’un milliard de dollars (soit 500 milliards de Fcfa) pour le financement de la sécurité dans l’espace communautaire.

Cet appui de l’organisation sous-régionale sera un ouf de soulagement petit sous t il au G5 Sahel pour lui permettre d’améliorer la lutte contre le terrorisme. Selon le communiqué, ces ressources seront débloquées pour la formation des unités engagées dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, notamment les trafics d’armes, de tabac ou de drogue. Elles vont permettre également aux États d’organiser et de mutualiser les informations récoltées par leurs unités de renseignement.

On n’est mieux servi que par soit même

Les organisations africaines retroussent enfin les manches pour sortir les pays confrontés aux affres du terrorisme, à travers le G5 de son hibernation malgré, les nombreuses donations jamais concrétisées. Cependant,

Le G5, outre sa mission principale de coordination et de suivi de la coopération entre les états membres en matière de sécurité et de développement est également un instrument de développement.En ce qui concerne la mobilisation des  ressources. La conférence internationale pour le financement du PIP 2019 2021 du G5 constitue une véritable opportunité pour le G5 et ses partenaires de conclure des relations partenariales mutuellement pour le financement urgent des projets et programmes du PIP, gage d’un développement humain  durable des populations sahéliennes et de l’instauration de la paix. Le PIP a été élaboré depuis 2014, avec un portefeuille de 40 projets. La finalité du PIP est de traduire dans les faits, les efforts des états membres en vue de garantir la sécurité des personnes et des biens pour un développement durable. Le groupe de cinq pays du Sahel, dénommé G5 Sahel, regroupe : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ces pays ont décidé de mutualiser leurs moyens pour assurer leur sécurité et leur développement. La situation de l’espace G5 Sahel se caractérise notamment par : un faible accès de certaines communautés aux services sociaux de base (Education, Santé, Eau et Assainissement, Transport), une insécurité, la nécessité de renforcer la présence de l’administration dans certaines zones, une insécurité alimentaire et une malnutrition affectant les populations les plus vulnérables, entre autres.

Mahamadou YATTAARA

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