Ouvert hier dans la capitale sénégalaise, le séminaire d’information des Directeurs et Secrétaires généraux des Chambres consulaires de l’espace UEMOA poursuit ses travaux, aujourd’hui, par la présentation des actions en perspective de la Commission pour le secteur privé de l’Union. Cette rencontre de trois jours est présidée par le Mali, à travers le Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Idrissa Moussa Diallo. Y prennent part, outre les directeurs et secrétaire généraux des chambres consulaires, les responsables de la communication desdites structures.
près la réunion du bureau exécutif de la Chambre consulaire régionale (CCR), les lundi et mardi derniers, à laquelle a pris part le président de la CCIM, Jeamille Bittar, la capitale sénégalaise a servi de cadre au séminaire d’information des directeurs et secrétaires généraux des chambres consulaires de l’espace UEMOA.
La cérémonie d’ouverture, qui était présidée par le Commissaire de l’UEMOA, chargé du Département de développement de l’entreprise, des télécommunications et de l’énergie, Guy-Amédée Ajanohoun, a été marquée notamment par le discours du président de l’Union nationales des Chambres de commerce, d’ industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Mamadou Lamine Niang, également président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar. Dans son adresse aux participants, il a rappelé que la “mission principale de la Chambre consulaire régionale (CCR) est d’impliquer le secteur privé communautaire dans le processus d’intégration des Etats membres, dans l’adoption d’un code douanier commun, l’harmonisation du code des marchés publics et la gestion des finances publiques des pays membres”. Il a souligné qu’en “organisant ce séminaire, la CCR réalise ainsi un des objectifs qui lui sont assignés, à savoir la participation à la réflexion et la mise en œuvre des réformes arrêtées par les organes compétents de l’Union”. Pour le président Mamadou Lamine Niang, “aujourd’hui encore, les contraintes sont fortes et les moyens limités”. C’est pourquoi, il a dit qu’il “nous appartient de démontrer notre capacité d’imprimer une orientation claire pour faire de nos Etats des pays émergents “. D’autre part, il a souligné qu’il “convient de tout mettre en œuvre pour lutter contre les barrières non tarifaires…La non transposition des réformes de l’UEMOA et les difficultés d’application desdites réformes sont des entraves certaines au développement de l’intégration”.
Le président de l’UNCCIAS a souligné que la CCR a toujours été impliquée dans le processus de conception des réformes et que, de ce fait, il reste qu’elle doit s’engager davantage dans leur application à travers des séances ou séminaires d’information et de formation dédiées aux entrepreneurs dont les activités sont concernées par celles-ci.
Au menu de cette formation de trois jours, qui regroupe une cinquantaine de participants, un exposé sur “Talents du Monde UEMOA”, qui est un programme de co-développement au bénéfice de jeunes chefs d’entreprise et des entreprises bretonnes piloté par la Fondation Solacroup Hébert et financé par l’UEMOA, et plusieurs autres sur notamment le “Rôle des Chambres consulaires nationales dans la Chambre consulaire régionale”, les ” Projets et programmes de l’UEMOA en cours en faveur du secteur privé de l’Union”, le “Rôle du secteur privé dans le Programme Economique Régional (PERII) “.
Les travaux de ce séminaire de Dakar sont présidés par le secrétaire général de la CCIM, Idrissa Moussa Diallo. Le CNPM (le patronat malien) et les chambres consulaires que sont l’APCAM et l’APCMM sont également représentées à travers leurs secrétaires généraux, Modibo Tolo (adjoint), Salif Diarra et Yamadou Racine Kéïta. Rappelons que ce séminaire est organisé par la Chambre consulaire régionale (CCR), un organe consultatif de l’UEMOA, crée le 23 juin 1997 par l’Acte additionnel N°02/97. Elle donne son avis sur toute question relative à la réalisation des objectifs de l’Union. La CCR est basée à Lomé, au Togo.
Mamadou FOFANA
*Envoyé spécial à Dakar