La création du Comité vétérinaire, qui est au centre d’une rencontre au Grand hôtel, répond à la nécessité d’une approche régionale pour examiner de façon concertée les problématiques liées à la promotion de l’élevage dans la zone Uémoa.
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Dans le cadre de la réforme que la Commission de l’Uémoa a engagée sur l’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace de l’Union, un ensemble de textes communautaires a été adopté par le conseil des ministres statutaire, le 23 mars 2006 à Abidjan. Parmi ces textes, figure un règlement portant création et modalités de fonctionnement d’un Comité vétérinaire (CV) au sein de l’Uémoa.
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Après la première réunion du Comité, tenue à Ouagadougou, les responsables de services vétérinaires et autres intervenants du secteur (Confédération des fédérations nationales de la filière bétail/viande des Etats membres, Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone sub-humide, Centre régional de santé animale, Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaires, Organisation mondiale de la santé animale) sont de nouveau réunis à Bamako, depuis hier, pour passer en revue l’état d’exécution des recommandations de la première réunion.
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Ils auront ensuite à examiner un ensemble de projets de textes juridiques communautaires, parmi lesquels l’avant-projet de directive relative à la libre circulation et au droit d”établissement des docteurs vétérinaires au sein de l”espace Uémoa et des avant-projets de règlement d’exécution portant listes des maladies à déclaration obligatoire et mesures spéciales applicables à ces maladies.
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Cet avant-projet de directive s’inscrit, selon le commissaire chargé du Département du développement rural, des ressources naturelles et de l’environnement de la Commission de l’Uémoa, dans le cadre de la réalisation d’un des objectifs majeurs de l’Union, énoncé dans l’article 4 du Traité de l’Uémoa à savoir, « créer entre les Etats membres un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée, ainsi qu’un tarif extérieur commun et une politique commerciale commune ».
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Un pas décisif
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Sera également présentée au comité vétérinaire une série de textes d’application des législations pharmaceutiques vétérinaires adoptées par le conseil des ministres, le 23 mars 2006 à Abidjan.
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Pour le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Diallo Madeleine Bah, « l’institution au sein de l’Uémoa d’un comité vétérinaire constitue un pas décisif dans la coordination des interventions des Etats membres en matière vétérinaire, zoo sanitaire et de sécurité sanitaire des aliments d’origine animale. Elle contribuera également, grâce à l’harmonisation des législations zoo sanitaires à la facilitation des échanges des produits animaux, et à l’approfondissement du marché unique de l’Union dans le domaine de l’élevage ».
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Le Comité vétérinaire est chargé de formuler des avis et des recommandations à la Commission de l’Uémoa, sur des questions et mesures d’intérêt communautaire dans les domaines de la santé animale, des zoonoses, de la bien traitance des animaux, de la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale, de la pharmacie vétérinaire, de la profession vétérinaire, etc. Il jouera notamment un rôle de premier plan dans l’évaluation et la gestion des événements sanitaires graves. Il est composé des directeurs des services vétérinaires des Etats membres et d’observateurs désignés par la Commission de l’Uémoa.
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Les travaux de cette réunion, qui sera sanctionnée par un rapport général, sont présidés par le directeur des services vétérinaires du Burkina Faso, président du Comité vétérinaire. Il est assisté par les directeurs des services vétérinaires de la Côte d’Ivoire et de la Guinée-Bissau, rapporteurs du Comité.
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Durant les travaux de 4 jours, le Comité vétérinaire visitera le Centre régional de santé animale, symbole de la coopération tripartite Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (BIRA/UA et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
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Sidiki Y. Dembélé
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